Skip to main content

Full text of "La survivance (1964-03-25)"

See other formats


Tous au 


grand Congrès provincial de l’A.C.F.A. les 17 et 18 avril 


Bilinguisme horaire 


Qttawa. — À Ja fin du mois d'avril 
l'Observatoire du Canada donnera Fheu- 
re précise, à toutes les minutes, on 
anglais et aussi on français. 


L'Observatoire diffuse continuelle- 
ment un signal moraire (un “beep” par 
seconde), et à chaque minute un an- 
ponceur donne l'heure exacte. Cette in- 
formation n'est donnée qu’en anglais. 
Après 44 ans d'existence la direction 
de cet organisme a décidé de donner le 
renscigmement en français. 

La voix anglaise sera celle de M. 
Harry Manus, la française, celle de M, 
Miville Couture, 


Le signal est diffusé sur trois lon- 
cueurs d'ondes: 3330, 7335 ct 14670 
hilocyeles. 


Les équipes de hockey 
en vedette au Collège Saint-Jean 


I nous fut déjà rapporté que Île 
Collège St-Jean avait nn excellent dos- 
sier académique mais qu'il ne valair 
rien au point de vue sportif, Le Collège 
Saint-Jean à toujours eu des équipes 
de hockey: et lorsque l'on rencontre 
les anciens et qu'il nous disent qu'ils 
faisaient partie de telle ou telle équipe 
de hockey au Collège Saint-Jean, ils 
eu semblent fiors. 


Depuis 1962.63. le Collège Saint- 
Jean à quatre équipes organisées qui 
jouent avec les Cquipes de la ville: 
Bantams, Midgets, Juveniles “A” ot Ju- 
nior “B". L'an dernier, deux d’entre 
cles remportérent Je championnat de 


Les “Bantams” 
Es haut de gauche à droite: 


Frère Omer Lafrance (entraineur), D, Bauman, M. Moveu, R. Noël 
k. Bisson, M. Soulodre, C. Lafranee, A. Dantzer. M. Boyle, A. 


Plante, Père Hudon, o.m.i. 
Ex bas de gauche à droite: 


; 


R. Duchesnean (aide), D. Poulin, A. Laramé, 1. Lord, P. Noël, 
h. Jubinville, À. Hurtubise (aide). 


Les “Midgets” 
En haut de gauche à droite: 


Adrien Bouchard (entraîneur), D). Richard, A. Tardif, F. Brassard, 
B. Broneau, 14 Poulin, F. Albas, R. Généroux., R. Marchand, R. 
Chevalier, Rév. Père Hudon, om.i. 


Ex bas de gauche à droite: 


R. Monfette (aide), R. Thérien. C. 
5, Joly, (manque sur la photo — I: Bélanger). 


Joly, D. Leroux, A. Joly, 


Les Juvéniles ‘A’ 
En haut, de gauche à droite: 


Rév. Père Hudon, o.mi., E. Bourque, 1. Kleine, À. Beaulac, P. 
Drapeau, D. Neider, P. Demers, E. Joureault, M. Behiels, Paul 


Denis (entraîneur). 
Ex bas de gauche à droite: 


G, Laine, M. Normand, $. Roy 


, À. Noël, G. Calvez, 


R. Benoit, 


9. Tardif. (Manque sur la photo, W. Behicls) 


Les junior “B” 
En haut de gauche à droite: 


Rév. Père Paul-Antoine Hudon, 


Potvin, P. Denis, M. Albas. 
En bas de gauche à droite: 


H. Tardif, A. Bouchard, R. Durette, A. Roy, M. Credgeux 


o.m.i., D. Albas, R. 


Chauvet, M. 


(manquent sur la photo: A. Calvez, Li. Cadrin, G. Arès). 


leur ligue. Cette annéc (1963-64) les 
quatre équipes sont sorties victoricuses 
dans leur ligue respective ct trois d’en- 
tre elles se méritaient le championnat 
de Ja ville, 

Voilà qui prouve qne si les élèves 
au Collège “Stand out” (selon le mot 
d'un représentant officiel du départe- 
ment de l'éducation de l'Université de 
VAlberta) une fois rendus à J'Univer- 
sité, le point de vue sportif et physique 
n'est pas moins négligé durant Jeur 
vie de collège, 

Voyons maintenant comment se sont 
déroulés les évènements dans chacune 
de ces équipes de hockey an cours de 
là saison de hockey. Chez les plus 
agés d'abord c’est-à-dire l’équipe des 
“Junior B°, elle n'a pas connu de dé- 
faites pendant toutes les parties de Ii- 
gue cet hiver. Etant parvenue à la sé- 
ric finale (deux dans trois) pour la cou- 
pe contre le Collège St-Antoine d'Ed- 
monton, les nôtres déclanchèrent deux 
victoires consécutives et revinrent au 
Collège le 8 mars avec la première cou- 
pe de hockey, C'est cet exemple que 
leurs confrères cadets s'empressèrent 
d'imiter, i 

En effet deux jours plus tard, le 10 
mars, au “Seuth Edmonton Sports 
Center” nos “Juvéniles A7 $emparent 
du “Hadson’s Bay Company Trophy” 
alloué annuellement aux champions de 
la ville d'Edmonton. Nos joueurs dans 
cette série finale du meilleur dans 
trois s’inclinaient à la première partie 
devant l'équipe de Bellevuc par un 
pointage 5 à 3. La deuxième partie se 
terminait avec un pointage de 5 à 5: ce 
qui changea l'issue de la série du meil- 
leur de trois parties à une série du to- 
tal des points comptés en trois parties 
Nos collégiens commencèrent donc la 
troisième partie avec un handicap de 


(suite 4 la page 8) 
En bref 


L'A.C.F.A. à noté 
DOUr VOUS 


D'après Jes échos que nous en avons, 
la période de réorganisation de la li- 
brairie bilingue à Edmonton, sous le 
nom de Librairie Schola Bookstore Ltd 
bat son plein actuellement. Les mem- 
bres de l'Exécutif ont déjà tenu qua- 
tre assemblées hebdomadaires et Jundi 
soir dernier, ils rendaient compte de 
leur administration aux membres du 
conseil d'administration de la nouvelle 
compagnie, Les rapports de Schola a- 
vec les libraires-grossistes, tant anglais 
que français, sant excellents et tous 
ont promis Jeur plus entière collabora- 
tion. — Le service aux clients s'amé- 
liore continuellement et Je montant des 
ventes ne cesse d'augmenter. — En un 
mot, la situation semble très encon- 
rageante. 


æ # #4 


membres de l'Exécutif de 
FACFA se sont réunis de nouveau, hier 
midi, pour voir aux détails de l’organi- 
sation du prochain Congrès provincial. 
Des renseignements plus précis scront 
publiés très prochainement. 

+ La # 


Les 


Au cours de la semaine dernière, no- 
tre propagandiste, M. Eugène Trottier, 
a poursuivi son travail, aidé de quel- 
ques personnes dévouées de St-Paul. 
Vingt-et-un nouveaux membres ont si- 
#né leur adhésion et sont maintenant 
protégés par le Service de Sécurité fa- 
miliale de PACFA. 

+ # 3 

Nous présentons nos sincères condo- 
Jéances à la famille Omer Pelletier, de 
Legal, qui a perdu leur enfant, Dolorès, 
âgée de 10 mois. 

+ + + 

L'ACFA désire souhaiter un heureux 
anniversaire aux membres de la Sécuri- 
té familiale dont les noms suivent: 

MI. A.-Louis Chalifoux, Morinville 

M. Georges Guindon, Girouxville 

M. Emile Laliberté, Jean-Côté 

M. Pierre Lapointe, Donnelly 

M. Jacques Loiselle, Ste-Foy, P.Q. 
M. Rolland Villeneuve, Beaumont 
M. Elie Beaunoyer, Bonnyville 

M. Georges Lanctôt, Girouxville 

M. Sylvain Lefebvre, St-Paul 

RP. Léon Ouellet, omi., Edmonton 
M. Armand Gagné, Guy 

Sr M.-Oliva-de-Jésus, fd.j., Beaumont 
M. Maxime ©. Belair, Fort-Sask. 

M. Lucien Boucher, Edmonton 

Mlle Mariette E. Hogue, Morinville 
M. Abel Ouellette, Tangente 

Sr Henri-Maria, f.d.j., Pincher Creek 
M. l'abbé Laurent Bussière, St-Brides 
M. Thomas Campbell, Provost 

R.P. J.P. Cloutier, om.i., St-Albert 
R.P. Joseph Forget, o.mi., Eaglesham 
M. Léon Adélard Richer, Edmonton 
Sr M.-Emilia-du-S.-C., f.d.j., Pincher C. 
Mme Céona Villeneuve, Edmonton 
M. Charles Vincent, Bonnyville 

M. Alfred Canucl, McLennan 

M. Lucien Chaput, Tangente 

M. Léo Jubinville, St-Paul 

M. Normand J. Létourneau, Legal 
M. Gérard Plouffe, St-Paul 

M.M. l'abbé Henri Boisvert, Mallaig 
M. Marcel Garant, Donnell. 


sl 
& 


Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie 
(A.C.F.A. — F.C.F.C.) 


VOLUME XXXVI 


La semaine 


Dans le monde 


Nicosie. — En dépit de Ja présence 
des troupes des Nationsunies à Chy- 
pre, le calme demeure précaire dans 
l'île Méditerranéenne où de nouveaux 
incidents sont survenus presque toute 
la semaine. La situation fut compli- 
quée par le fait que le secrétaire général 
de FONU n'avait pas réussi à désigner 
un médiateur admis pur tous les inté- 
ressés, el que les directives de Ja force 
de police étaient trop vagues pour per- 
mettre une intervention 
les conditions actuelles. 

La Grande-Bretagne. Ta Turquie et 
li Grèce, les trois pars qui avaient ga- 
ranti l'indépendance de Chvpre, ainsi 
que le gouvernement evpriote, acecp- 
tent le diplomate finlandais, M. Sakari 
Tuomioja, comme méditteur de Ja dis- 
pute entre les deux communautés grec- 
que el turque. Pendant ce temps, le 
secrétaire d'Etat aux Affaires extéricu- 
res, M. Paul Martin, à des entretiens 
avec M. Thant à New York et ensuite 
à Genève. Les deux hommes assistent 
à la conférence des Nations-unies sur 
le commerce et le développement, a- 
fin de mettre au point les directives de 
la force internationale de paix, formée 
présentement de notre contingent ca- 
nadien de onze cents hommes ct de 
trois mille soldats britanniques. M. 
Martin laisse savoir que les instruc- 
tions précises données aux troupes ca- 
nadiennes à Chypre demeureront pri- 
vées, comme ce fut Ju cas au Congo. 

L’Irlande annonce qu'elle aura 600 
hommes dans l’île vers Je 11 avril et 
d'autres troupes sont attendues de la 
Suède et de la Finlande. 


; 
armée dans 


Mexico. — Le Mexique et la France 
se rapprochent durant le voyage triom- 
phal du président de Gaulle et le com- 
muniqué publié en conclusion des en- 
tretiens de Gaulle-Lopez Matcos vont 
plus Join que l’on s'y attendait, I ré- 


(suite à la page 5) 


EDMONTON, ALBERTA 


Decès de Mer 
Emile Tessier, p.d. 


Ancien curé 
de Morinville 


Jcudi dernier 19 mars, dans la retrai- 
te qu'il s'était choisie à l'hôpital St- 
Joseph. d'Edmonton, S'éteignait paisi- 
blement Mgr Emile Tessier, pd. à 
l'âge de 82 ans. Avec Jui disparaît 
lune des figures les plus pittoresques 
du clergé franco-ulbertain. 

Né le 7 avril IS82 ct éduqué dans 
la vicille paroisse St-Pierre, de Mont- 
réal, Mgr Tessier a fait ses études clas- 
siques au Collère Ste-Maric des Pè- 
res Jésuites. Après de brillantes études. 
il accompagnait sa famille à Edmon- 
ton au printemps de 1900. C'est dire 
qu'il fut un de nos pionniers, Il occupa 
divers postes à Edmonton, au bureau 
des Terres entre autres, s’occupa d'im- 
meuble et devint en 1912 le premier 
secrétaire-trésoricr de la Comrnission 
des Ecoles séparées d'Edmonton, Ac- 

(suite à la page 8) 


Sans trop le dire Washington craint 
les conséquences de la visite de 
de Gaulle au Mexique 


Washington. — De hauts fonction- 
naires américains écartent Ja possibili- 
té que la visite du président Charles 
de Gaulle au Mexique poscra un pro- 
blème sérieux à la position des Etats- 
Unis en Amérique latine. 

Mais sous l'apparence calme de Ja 
dignité, on redoute quelque peu que 
de Gaulle ne soit mêlé à une nouvelle 
vague d’anti-américanisme ou peut- 
être même que par inadvertance il 
n'apporte un stimulant à un tel senti- 
ment. 


Le chef français ct le président John- 
son sont d’une certaine manière entrés 
dans des campagnes rivales pour se 
gagner le prestige et une influence ef- 
ficace dans les affaires sud-américai- 
nes, 

Dans un discours qu’il adressait de- 
vant J'Organisation des Etats améri- 
cains, M. Johnson a exposé les moyens 
auxquels il a songé pour insufler une 
nouvelle vigueur à PAlliance pour le 
progrès, dans laquelle les Etats-Unis 
ont englouti plusieurs billions de dol- 
Jars. 


Au même moment, le gouvernement 
travaillait à renforcer l'autorité de Pas- 
sistant secrétaire d'Etat, M. Thomas 
Mann, qu'il a choisi soigneusement 
pour diriger toutes les relations. entre 
les Etats-Unis et l'Amérique latine. U- 
ne conférence spéciale a réuni des hauts 
fonctionnaires de Washington, dont le 


Bourses aux jeunes 
français 


Les ressortissants français imma- 
triculés au Consulat de France à 
Edmonton désireux de bénéficier 
d'une bourse scolaire (année 1964- 
65) pour leurs enfants sont priés de 
se présenter en personne aux bu- 
reaux du Consulat de France, 10038- 
110e rue, à Edmonton, munis de: 
—leur carte d’immatriculation, 
un certificat d'inscription dans un 

établissement d’enseignement de 

langue française, 
—un devis des frais de scolarité. 
—et, du duplicata de la déclaration 
—de revenus (T4 abrégé). 

Les dossiers devront être complé- 
tés et remis avant le 9 avril 1964, 


président, les ambassadeurs américains 
et les directeurs des programmes d’ai- 
de des pays de l'Amérique centrale. 
ACCUEIL TRIOMPHAL: 

Alors que le président Johnson pre- 
nait ces mesures, de Gaulle était ac- 
cueilli à Mexico par une foule enthou- 
siaste de 300,000 personnes, réunies 
autour du palais national. Le prési- 
dent français s'est joint au président 
Adolfo Lopez Matcos pour souhaiter 
une nouvelle alliance entre le Mexique 
et la France, une alliance qui, selon les 
deux hommes, ne cuuserait de tort à 
qui que ce soit. 

On peut établir un contraste violent 


{suite à la page 5) 


MERCREDI LE 


5) 


=) 


MARS 1964 


No 19 


Tous les députés federaux applaudissent 
a la destitution de Hal C. Banks 


Ottawa. — La nouvelle de Ja desti- 
tution de Hal C. Banks comme prési- 
dent du Syndicat international 
Marins du Canada a été accueillie par 
des applandissements à Ta Chambre des 


des 


communes, 

Le ministre du Travail, M. Mefa- 
chen, annonça que les trois curateurs 
nommés par Je gouvernement avaient 
décidé de démettre le chef syndical de 
55 ans apres ne longue éfnde des 
affaires et des intérêts du SIM et de 
Tindustrie maritime. 

H a déclaré que les curatenrs avant 
juridiction depuis octobre sur le SIM et 
quatre antres syndicats de marins. au 
vaient décidé qu'il n’était pas de J'in- 
térêt du SIM, de lindustrie maritime 
et du public en général que Banks 
demeure en fonction. 

“Bravo!” s'écricrent les députés qui 
firent battre Jus couvercles de 
pupitres en signe d'approbation. 

M. Charles Turner, ancien directeur 
de la Fraternité des commis de che- 
mins de fer, a été nommé président 
suppléant du Syndicat international des 
Marins, dit-il. A. Turner fait partie 
du personnel curatenr depuis environ 
deux mois. 


UN PENTHOUSE: 
M. Charles H, Millard, un des trois 
curateurs ct ancien président du Syn- 


leurs 


dicat des employés d’acicries du Cana- 
da, s'est installé dans les bureaux du 


Le Dr G. René Boileau, chirurgien 
avantageusement connu, d'Edmonton, 
est de retour de Winnipeg où il a été 
élu membre du Canadian Association of 
Clinical Surgeons, division de l'Ouest. 
— Cette société est composée exclusi- 
vement des chefs de la chirurgie cana- 
diennes et apporte une très grande con- 
tribution à l'avancement de lensei- 
gnement médical au Canada, — Chi- 
rurgien à l'hôpital Général, le Dr Boi- 
Icau est membre du département de la 
chirurgie à l'Université de PAlberta; 
il est également Fellow des Collèges 
canadiens ct américains en chirurgie. 


SIM à titre d'administrateur. 


En cette qualité, M. Turner occupe- 
ra Je bureau Juxueux de Banks installé 
dans un penthout: dans lequel le pré- 
sident trônait sur une tribune de sorte 
que tous les visiteurs devaient jeter les 
veux sur Jui. 


du ‘Fravail conserva- 
teur. M. Michael Starr. voit plus de 
vérité que de fiction dans là nouvelle 
que da destitution de Banks a été ap- 
pronvée d'accord avec le SIM. Je gou- 
veruenient pgouverne- 


L'ex-ministre 


américain et Je 
ment canadien, 


“fe suis porté à croire que Je minis. 
tre ne divulgue pas tous les faits con- 
cernant la situation et que le gouver- 
nement d'Ottawa doit avoir joué un 
certain rôle dans la décision, fit M. 
Starr, qui dédlencha Yenquête du 
temps qu'il était ministre du Travail. 

Ï rappela qu'un grand nombre de 
gens étaient mécontents du fait que les 
curateurs n'avaient point démis Banks 
comme J'avait recommandé le rapport 
du juge T. G. Norris. 


AUTRES MESURES: 


M. David Olikow, député néodémo- 
crate de Winnipeg-Nord. est enchanté 
d'apprendre Ja nouvelle. 

“C'était certainement le premier pas 
à faire et il aurait fallu le faire il y a 
longtemps.” 

J1 propose la tenue d'une réunion 
prochaine du comité des relations in- 
dustriciles des Communes afin que les 
curateurs communiquer aux 
députés les autres mesures qu'ils se 
d'appliquer pour rétablir 
l'ordre sur les Grands Lacs. 


puissent 


proposent 


M. Marcel Lessard, dépaté créditis- 
te de Lac-St-Jean, ct M. Réal Caouette, 
chef du Ralliement des créditistes, ap- 
puient tous deux Ja décision mais se 
demandent si lon à agi sagement en 
désignant un étranger comme président 
provisoire du SIM. 


Lorsqu'on à annoncé par haut-par- 
leurs la mise à pied de Hal Banks, en- 
50 


Royale et de la police de Montréal en- 


viron agents de Ja Gendarmerie 
touraient l'édifice du SIM dans le cen- 
tre de la métropole. Des membres du 
syndicat ont posé des objections en 
faveur de Banks même après que M. 
Léonard McLaughlin, vice-président 
du SIM, leur eut ordonné de “se tenir 
tranquilles”. 

Les commissaires de tutelle ont an- 
noncé qu'ils allaient désormais occuper 
l'édifice du SIM. 

Il a été impossible de communiquer 
avec Hal Banks pour obtenir de lui 
des commentaires sur la décision du 


conseil de tutelle. 


Le critique financier du parti conservateur, George Nowlan, à droite, présente certaines observations 
sur le bide. alors que le ministre des finances, l'honorable Walter L. Gordon, revient de la Chambre 
des Communes où il a présenté son budget de 1964-65. 


Ne manquez pas la Cabane à sucre, samedi, 18 avril prochain 


Page 2 


© LA SURVIVANCE 


Mercredi le 25 mars 1964 


Le Casse-tête chinois 


par yves duval 


(suite de la semaine dernière) 

La cage de lascenseur glissa dans 
un ronronnement très doux et débarqua 
notre ami dans un vaste corridor blanc 
et silencicux. Ses murs luisants com- 
me des miroirs paraissaient imprégnés 
d'une tenace odeur d’iodoforme. Bus- 
ter le parcourut à pas feutrés, en dé- 
chiffrant les plaques d’émail vissées 
sur chaque porte. 

—Vous cherchez? questionna un in- 
firmier qui passait, coiffé d’un calot 
blanc de mitron. 

—Le professeur Rossetti? 

—Le professeur ne reçoit qu'à sa 
consultation, trois jours par semaine. 
Avez-vous un rendez-vous? 

—Non, mais c'est très important, Je 
dois lui parler au plus vite. Il s'agit 
d'une question urgente et personnel. 
le. 

Le garçon de salle eut un petit haus- 
sement d'épaules. 

—Tous les mêmes! Pour l'instant 

. le professèur opère dans la grande sal- 
Je. Mettez-vous là, sur le banc. Quand 
aura fini, il doit nécessairement pas- 
ser ici devant vous. Peut-être pourrez- 
vous en profiter pour Jui dire un mot. 

Buster remercia et s'installa sur Ja 
banquette, face à la porte que l’autre 
venait de lui indiquer. 

—Pourvu qu'il ne me fasse pas trop 
languir, ce toubib! À tout moment, je 
risque de voir surgir les gredins aux- 
quels mon brave Chinois m'a permis de 
fausser compagnie... 

Buster tressaillit lorsque la porte s’ou- 
vrit en face de lui. Ce n’était hélas! 
qu'une infirmière, Quelques minutes 
plus tard, elle s'ouvrait à nouveau, à 
deux battants cette fois. C'était pour 
Bivrer passage au chariot de la patien- 
te, que poussait un garçon de salle. 
Buster aperçut les traits pâles et le 
nez pincé d'un visage de jeune fille 
encore sous l'effet de la narcose. 

—Est-ce que décidément j'aurais 
Ja chance pour moi ? soupira Buster. 
Je crois que oui... 

Trois hommes en blanc sortaient 
maintenant de la salle, encore gantés 
de caoutchouc et le bas du visage ca- 
‘ché par le petit masque de toile. 

Professeur  Rossctti?  interrogen 
Webb en se levant et en faisant un pas 
vers eux, 

—<C'est moi, fit le plus âgé en se 
démasquant la bouche. 

—Je désirerais vous dire un mot, 
professeur. C’est de la part de votre 
client John Forester. 

—De la part de Forester? Bon, je 
vois. Si vous voulez me suivre, nous 
gagnerons du temps. 

Tandis que le chirurgien se débar- 
rassait au vestiaire de ses vêtements de 
travail, qu'il jetait au fur et à mesure 
dans un bac métallique à pédales, 
Buster lui glissa à voix basse à l'oreil- 
le: 

--Igor salut bien Bouddha. 

—Pourquoi John Forester n'est-il 
pas venu lui-même reprendre la sta- 
tuette qu'il m’a remise? demanda le 
médecin. 

—Parce que, docteur, le pauvre ty- 
pe à probablement été supprimé. 

——Supprimé? Vous voulez dire que 
Forester aurait été tué? 

—Tué, ou au moins enlevé par des 
gens que ce Bouddha semble intéres- 
ser prodigieusement... 

—Diable! fit le professeur. C’est donc 
cela que le bonhomme m'avait paru 
si inquiet, lorsqu'un peu avant minuit 
il m'a remis une petite boîte contenant 
la statuette en question! 

—Et vous a-til expliqué quelque 
chose à ce sujet, professeur? 

—Son coup de sonnette m'a tiré du 
lit. Je venais de m’endormir. Forester 
était un vieux client, un antiquaire que 
je soignais depuis une dizaine d’années. 
I s'est excusé du dérangement, en me 
remettant J'objet, avec prière d'en a- 
voir soin et de le remettre à celui qui 
viendrait le retirer de sa part... 

—.…en vous disant la phrase: Igor 
salue bien Bouddha? 

—C'est cela même! Voulez-vous me 
suivre dans mon appartement privé? 
Vous -comprendrez que je n’ai aucune 
envie de conserver plus longtemps ce 
dépôt si dangeureusement convoité, 

C'est à travers un dédale de corri- 
dors, nets et étonnamment pareils en- 
tre eux, que Webb suivit le médecin, 
avec une joie non dissimulée. 

—Ouff se disait-il en lui-même. Cet- 

‘te fois je touche au bout. J'ai retrouvé 
le bon bout du fil. 


Tout en avançant dans les couloirs, 
le_professeur était sans cesse arrêté par 
des infirmières qui lui demandaient 
un renseignement de service, ou salué 
par un malade auquel il prodiguait, 
en passant, un petit mot d’encoura- 
gement. C'était assurément un person- 
näge important que ce toubib. 


LA SURVIVANCE 


—Nous n'aurons pas à quitter le 
bâtiment précisa Rossetti en se tour- 
nant vers Buster, 11 y a des années que 
j'habite ici même. Je dispose de six 
grandes pièces au bout de l'aile gau- 
che de l'hôpital, avec une entrée direc- 
te sur lavenue. C'est fort pratique 
pour un célibataire casanier comme 
moi. l'y suis parfaitement à l'aise, tout 
en demeurant à deux pas de mon labo- 
ratoire ct de mes opérés. 

Par les vastes baies vitrées du corri- 
der, Buster pouvait apercevoir en con- 
tebas le jardin arrière de l’établisse- 
ment. De nombreux convalescents, é- 
tendus en peignoirs sur des chaises 
longues, s'y reposaient au soleil. Ce 
spectacle rappelait à l’ancien sergent 
les longues heures d’immobilité forcée 
qu'il avait lui-même connues jadis à 
Fusan, dans les locaux de ja Croix- 
Rouge américaine, après sa blessure 
en Coréc. 

Cette période avait constitué pour 
Webb, le plus pénible souvenir de sa 
campagne, lorsqu'il avait craint qu’on 
ne dut lui couper la jambe où l'infec- 
tion s'était mise. A force de soins, l'in- 
flammation avait un beau matin tota- 
lement disparu. Son membre blessé 
avait retrouvé une parfaite mobilité. 
C’est à peine s'il en avait conservé à 
la cuisse une légère cicatrice, 

—Nous voici arrivés, fit le profes- 
seur, en poussant une porte de chêne 
cachée par une tenture, Entrez, je vous 
pric. 

Quelques instants plus tard, le doc- 
teur Rossetti remettait à Buster une 
petite boîte en carton dissimulée der- 
rière un rayon de livres de sa biblio- 
thèque. 

Tiens! s'étonna-t-il, 
avoir reficelé ce paquet... 

L'important est que Ja statuette 
soit remise à son acheteur, fit Buster, 
en sortant le Bouddha de sa boîte ct 
en le glissant sous son blouson de 
daim. 


j'aurais juré 


—]Je vous avoue ne rien compren- 
dre à toute cette histoire, reprit le pro- 
fesseur. L'objet est peut-être bien au- 
thentiquement hindou, mais il me pa- 
raît sans grande valeur. J'en ai souvent 
vu de pareils en vente publique. 

—Grand merci, docteur! conclut Bus- 
ter en lui serrant la main. Je n’y com- 
prends moi-même pas plus que vous. 
J'ai simplement pour mission de ra- 
mener objet au sieur Igor Dobronine, 
qui en est le propriétaire et semble y 
tenir beaucoup. 

En sortant de l'appartement du mé- 
decin, Buster se trouva devant un es- 
calier. Avant de s'y engager, il jeta 
par la fenêtre un coup d'oeil dans la 
rue, 

—Tonnerre! grogna-t-il. Je ne me 
trompe pas. Là, le long du trottoir, 
c'est bien la bagnole verte qui m’a en- 
levé ce matin! Pas de doute que mes 
canaïilles guettent ma sortie devant 
l'hôpital. Comment échapper de cet- 
te souricièreP 


(à suivre) 


Mes fautes .. 
vos fautes . 
leurs fautes 


Shift de nuit — 
équipe de nuit 


Shift-work — 
travail par équipes 


Stock-room keeper — 
magasinier 


Time-clock — 
horloge de pointage, horloge enre- 
gistreuse 


Time-keeper — 
pointeur; chronométreur; contrôleur 
(de présence) 


Avoir un jour off — 
avoir un jour de congé 


Être en devoir — 
être de service 


Être off — 
être de congé, de repos 


Etre on — 
être de service 


Puncher en entrant — 
pointer en entrant 


Extrait du Petit dictionnaire du 
“Joual” au Français, par Augustin 
Turenne. — En vente aux Editions 
de l'Homme, 1190 est, rue Lagau- 
chetière, Montréal, P.Q. 


Hebdomadaire publié tous les mercredis à 


,, |. 40010 - 109ème rue, Edmonton, Alberta. 
Tél: Direction: GA 2-0388; Imprimerie: GA 92-4702 


Journal indépendant en politique et 
enbèrement consacré à la cause religieuse et nationale. 


Directeur: R.P. Jean Patoine, o.mi. 


SCT 


PRIX DE L’ABONNEMENT 
$3.50 par.an ou 82.00 nour 6 mois: 
Etats-Unis et Europe: $4.50 par ‘an. 


Conte de Pâques 


Le Jacquemart 


par Geneviève Duhamelet 


Quand Josse vit se profiler à l’ho- 
rizon le clocher de son village, il crut 
que son coeur éclatait de joie. Cinq ans 
prisonnier, cinq ans loin de tout ce 
qu’il aimait et puis, enfin, par un matin 
ensoleillé de juin, ce retour au pays. 
Du plus loin qu'il laperçut, il lui 
sembla que le clocher lui faisait des 
signes: 

— Bonjour, Josse, bonjour, mon ca: 
rillonneur! Nous allons retrouver nos 
musiques d'autrefois. 

Une grande inquiétude, cependant, 
ctreignait le prisonnier. Si, pendant 
la guerre, l'ennemi avait enlevé les 
cloches? Heureusement, les treize clo- 
ches du carillon n'avaient pas bougé. 
Un obus avait bien écorné le clocher, 
mais la seule victime avait été Colinet, 
le jacquemart. Car, tout en haut du 
clocher, depuis trois ou quatre siècles, 
Colinet ct Colinette frappaient en ca- 
dence sur une des cloches pour dire le 
quart, la demie, les trois-quarts et l’heu- 
re qu'il était, Colinette en robe rouge, 
Colinet en habit bleu... A présent, Co- 
linette était veuve ct frappait seule 
une heure boiteuse. Il était bien ques- 
tion, de temps en temps, au conseil 
municipal, de remplacer Colinet. Mais, 
en ces temps de misère, les besoins 
matériels étaient si pressants que Coli- 
nette devrait attendre encore un peu 
qu'on lui rendit un époux. 

Josse retrouva donc son clavier et 
ses pédales. Pendant sa longue absence 
on n'avait guère en l'occasion de caril- 
Jonner, Le jeune Benoït, cependant, 
aux rares jours de fête, avait essayé de 
remplacer l’absent. 

— Mais, disaient les gens du pays, 
ce n'était pas la même chose; Benoît 
n'avait ni ta vigueur, ni ton doigté, 
mon gars. 

Retrouver son métier, c'est déjà bien 
mais Josse avait encore la chance de 
retrouver ses amours, Celle qu'il ai- 
mait avait nom Catherine ct elle était 
dentellière. Orpheline, elle vivait avec 
sa petite soeur Rose ct leur vieille 
grand-mère dans un logis étroit qui 
touchait à l’église, 

Quand il était. parti pour la’ guerre, 
Josse n'avait pas osé dire à Catherine 
qu’il l’aimait. Mais, depuis son retour, 
quand il venait trois fois par jour 
pour sonner l’Angélus, il s’arrêtait 
volontiers auprès de la fenêtre où s'en- 
cadrait le profil de lactive dentellière 
et les fuseaux voltigeaient au rythme 
des paroles. Josse n'avait pas eu besoin 
de formuler une longue déclaration. 
Catherine avait compris tout de suite 
ce qu'il voulait dire et la petite Rose 
— elle avait seize ans ou dix-sept au 
plus —— battit des mains: 

— Que je suis contente d'aller bien- 
tôt à Ja noce! 

Sur quoi sa grande soeur la fit taire 
un peu vivement, 


Benoît venait aussi roder sous la 
fenêtre. Josse et lui étaients liés de 
bonne amitié. Ils montaient ensemble 
au clocher et l'ainée montrait au ca- 
det comment on faisait chanter le caril- 
lon et Colinette, solitaire, frappait à 
contre-temps la cloche de l’horloge. 

L'été, l'automne, l'hiver passèrent. 
La noce fut fixée au mardi de Quasi- 
modo. Déjà, la tailleuse du village con- 
fectionnait la robe de mariée et, pour 
Rose, une toilette assortie à son nom 
de fleur. 

Le Carême s'achevait. Encore quel- 
ques jours et l’heureux Josse touchait 
au termes de ses voeux, Il aurait dû 
cxulter de joie, et cependant, il mon- 
trait depuis quelques jours un visage 
renfrogné, C’est que Josse était jaloux. 

Catherine, cependant, était la fille 
Ja plus sage du pays et jamais un gar- 
çon ne hantait sa demeure, sauf toute- 
fois le jeune Benoît. Et si Josse se 
rongeait ainsi, sans oser le dire à Cathe- 
rine, sans se l'avouer à lui-même, c'est 
qu'il lui semblait, qu'entre sa fiancée 
et son ami, il y avait comme une se- 
crète entente. À plusieurs reprises, il 
avait surpris un colloque animé qui 
s'interrompait à son arrivée, Dans la 
conversation, un mot faisait se cher- 
cher leurs regards, ils échangaïent 
parfois des sourires furtifs. Bref, plus 
il observait plus Josse se persuadait 
que Catherine et Benoît avaient un 
secret, 


Vous me direz qu'il n'avait qu’à Îles 
interroger. Mais je vous ai fait remar- 
quer que Josse était jaloux, Or, si le 
jaloux $e nourrit de soupçons, il à peur 
de les éclaircir. Et Josse se sentait 
très malheureux, | 

H y avait surtout, dans le passé, 
cette longue captivité pendant la- 
quelle il ne recevait que de rares et 
banales nouvelles. Quand il était parti, 
Catherine avait dix-huit ans, Benoît 
était du mème âge et n'avait pas quit- 
té le pays. Que s’'était-il passé entre 
eux pendant cette longue absence? 

Un jour, Josse avait essayé d’interro- 
ger la petite Rose qui lui avait ri au 

| 


La Bible vous parle 


Ne vous inquiétez pas pour votre vie 


Organe officiel des Associations françaises 


d’'Alberta et de Colombie. 


ut postal de la deuxième classe, 
Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant. 


MERCREDI LE 25 MARS 1964 


Autorisé comme envoie 


de ce que vous mangerez, ni pour votre 
corps de quoi vous le vêtirez. 
n'est-elle pas plus que la nourriture et le 
corps plus que le vêtement? (Mt. 6,25). 


La vice 


(Texte choisi par la Société catholique 
de la Bible). 


nez tout simplement, Si bien qu'il n’en 
tait pas plus avancé, au contraire, 
car enfin, si Ja gamine riait de ses 
angoisses, c’est qu’elle avait, elle aussi 
à dissimuler quelque chose. 

Le Samedi-Saint, n'y tenant plus, 
Josse décida de questionner Catherine. 
Il redescendaït du clocher où il avait 
accordé le carillon pour le lendemain. 
J] s'était promis d'’éveiller les échos à 
dix livues à la ronde en l'honneur de la 
résurrection du Sauveur. Il se dirigea 
donc vers le logis de sa bien-aimée, 
Par la fenêtre ouverte — Je soir était 
doux et les martinets, précurseurs des 
hirondelles essayait leur vol courbe — 
par la fenêtre donc, il entendit un bruit 
de voix. 11 distinguait nettement celle 
Ge Benoît qui se mélait avec celle de 
Cathcrine dans une conversation ani- 
mée, entrecoupée de petits rires. 

Josse, comme un malfaiteur, se glis- 
sa dans le jardin, Il savait qu’une por- 
te vitrée donnait sur la salle, à demi- 
masquée par un rideau. Par là, il ver- 
rait sans être vu. 

Pauvre Josse! À peine eut-il avancé 

une tête indiscrête entre les plis du 
rideau, qu'il se rejeta en arrière, com- 
me. si un trait lui eût percé le coeur: 
il venait d’apercevoir Catherine, ou- 
vrant tout grand ses deux bras à 
Benoît qui s’y précipitait et qui l'em- 
brassait sur Jes deux joues. C'était plus 
que n’en pouvait supporter le jaloux. 
Une seconde, l'idée lui vint de casser 
le carreau avec son poing et de con- 
fondre sur-le-champ l'infidèle et Fami 
félon. Mais la douleur l'emportant 
sur la colère, il s'enfuit et courut s'en- 
fermer chez Jui. Pendant plusieurs 
heures, il roula dans sa tête des pen- 
sées de vengeances, 
Chose bizarre, plus il sentait la rage 
Penvahir, et plus résonnait à son oreille 
une toute petite phrase de l'Evangile, 
une petite phrase que sa défunte mère 
répétait souvent au petit garçon vio- 
lent et rancunier qu'il avait été: 

— Ne laisse pas le soleil se coucher 
sur ta colère, mon fils! 

Mais il étouffait en Jui cette voix, 
serrait les poings et grommelait des in- 
jures et des menaces. 

Et le soleil se coucha et l'ombre 
vint. Josse ne songeait ni à manger, ni 
à dormir. Il allait et venait dans sa 
petite chambre. On verrait bien de 
quel bois il se chauffait! … Lui faire 
cela, à lui, un ancien prisonnier... 
On avait bien raison de dire que tou- 
tes les femmes étaient coquettes et 
traîtresses. Pourtant sa Catherine pa- 
raissait si sérieuse et si douce. À qui 
se fier, grand Dieu! . 

Sans doute, Benoît était plus jeune 
que lui — les cinq ans de stalag l’a- 
vaient tellement vieilli et puis, il était 
plus beau, plus riche. 

La nuit se passa toute en ces cogi- 
tations. Le cri lointain d’un coq fit sur- 
sauter le sonneur... L’Angélus. le beau 
carillon promis. Le devoir avant tout. 

J1 descendit en courant de chez lui. 
Sur la place déserte — il faisait à 
peine jour — il rencontra Monsieur 
le Curé. Comme il s'était levé tôt ce 
jour-là! Josse le saluait sans arrêter, 
mais le prêtre lui mit la main sur l’é- 
paule et, le regardant, lui dit d’une 
voix triste: 

— Tu as laissé le soleil se coucher 
sur ta colère! 

Josse s’écarta vivement sans répon- 
dre et gravit quatre à quatre l'escalier 
en colimaçon qui menait à la tour. 

Et qui trouva-t-il, installé à sa place 
au grand clavier du carillon? Le jeune 
Benoit qui s’apprêtait à commencer 
le concert. C'était trop fort! Non 
content de lui prendre sa fiancée, il 
fallait encore qu'il le supplantât dans 
son métier. Pour le coup, Josse vit rou- 
ge et, s'emparant d’un marteau qui 
traînait sur le plancher, il le brandit 
au-dessus de la nuque de Benoît, pen- 
ché sur les touches et le laissa retom- 
ber de toutes ses forces. 

OÔ surprise! Le marteau, en retom- 


LE 


lée fête des Rois, 


rois? 


decine. 


LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIB 


bant atteignit, non la tête du garçon, 
mais la cloche de l'horloge qui fit en- 
tendre un “ding” sonore. 

Surpris, Josse voulut se retourner. 
Il ne le put. Tout son corps était para- 
lisé. Seul, son bras que prolongeait le 
marteau, pouvait se lever et s’abaisser. 
Josse essava de regarder autour de 
Jui, mais il comprit qu'il ne pouvait 
tourner la tête. Benoît avait disparu et, 
en face de Josse, un visage féminin sou- 
riait. | 

—— Catherine, est-ce toi? murmura 
le malheureux. 


Mais la femme souriait toujours, ne 
bougeait pas. Soudain, son bras droit. 
Ah! mon Dieu! cette femme, visage 
de bois, bonnet blanc, robe rouge. 
c'était Colinette. 

Ajors Josse s’aperçut avec terreur 
qu'il n'avait plus son veston de velours 
brun, mais un habit bleu à parements 
jaunes, Ce n'était plus Josse le carillon- 
neur, c'était Colinct, ie jacquemart!.. 
Colinette leva done Je bras et une 
force invisible le porta à en faire au- 
tant: “Ding-Dong!” Ia cloche frémit 
longuement, 

La place, en bas, 
monde. 

— Eh! venez voir. Colinet est re- 
venu! Colinet est revenu!.… 

Mais ce qui fut le plus horrible 
pour Josse, ce fut de voir sortant du 
logis de Catherine, un long cortège de 
noces. Venaient en tête deux ménétri- 
ers, puis la mariée toute vêtue de blanc 
et le marié, avec un bouquet enru- 
banné à Ja boutonnière de son habit 
et les demoiselles d'honneur en robes 
fleuries. Et tout ce monde de lever 
le nez vers le clocher pour acclamer 
le jaquemart ressuscité. 

— Vive Colinet! Vive Colinet! 

Soudain, une voix plus aiguë que 
les autres — celle de la petite Rose 
peut-être — cria: 


s’emplissait de 


— Mais, c'est Josse! Hé! Josse, des- 
cendez vite! 

Pour s'arracher à son support, le 
misérable fit un tel effort. qu'il se 
réveilla. Il faisait grand jour et le 
sonneur était étendu tout habillé sur 
le plancher de sa chambre. Sans doute, 
à force de pleurer, s'était-il jeté sur 
son lit et, se débattant avait-il roulé 
à terre, car tout cela n’était qu’un rève 

Mais la voix perçant et joyeuse 
continuait, d'en bas, de héler le son- 
neur. 

— Hé! Josse, réveiilez-vous, Vous 
avez oublié de sonner l'Angélus ce 
matin, Descendez vite, beau-frère, 
qu'on vous dise une grande nouvelle. 

Hélas non! tout n’était pas un rêve. 
Il restait ce doute lancinant, il restait 
ce baiser surpris la veille, il restait — 
il faut bien le dire — la trahison de 
Catherine. 

À la voix de Rose se mêlait main- 
tenant la voix de Benoît: 

— Arrive donc, camarade! 

Josse se pencha par la fenêtre et vit, 
enlacés, ceux qui l’appelaient. Décidé- 
ment, ce Benoît était versatile,car la 
façon dont il entourait de son bras les 


En vente chez Schola 


Nouveautés Européennes en Librairie: 


Avec nos enfants — La vie de famille — Vimort 


$3.75 
Avec nos adolescents — Babin-Vimort 2.25 
La femme et la vie consacrée — J. Japlace, si. +50 
Chrétiens dans l'univers — En collaboration 3.50 
Les signes sacrés de l'Eglise — Kirchgassner 2.20 
Bilan du monde — Encyclopédie catholique 
du monde chrétien — 1964 — Tome I 8.35 
Tome II 1435 
Ensemble vers le Seigneur — Notvelle édition — 
Rév. P. Ranwez 3,15 


Veuillez ajouter .10f par volume pour commande par la poste. 


Nous prenons plaisir à vous faire remarquer la diminution 
du prix au détail des onvrages européens. La Librairie 
Schola fait ‘bénéficier directement ses clients des bonnes 
conditions d'achat qu’elle jouit de ses fournisseurs. 


3 


Librairie SCHOLA Bookstore Ltd. 


11540 ave Jasper — Edmonton — HU 8-1212 


—- LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA B 


L’Epiphanie est communément appe- 


Les Mages étaient-ils vraiment des 


(M. Jules B., Montréal) 


Les Mages n'étaient pas des rois. 
ls constituaient, chez les Mèdes et 
les Perses, une caste sacerdotale très 
considérée, s'occupant principalement 
de divination, d'astrologie, et de mê- 


L'opinion populaire qui leur prête 
ce titre, s'appuie sur le texte du psau- 


— LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA B'f> 


? Tous les rois se prosterneront 
| 


me LXXII, 10, 
reprises dans 
‘Les rois 


Saba offriront 


Ê +.’ 
rois se prosterneron 
littéralement au règne de 


Salomon et spirituellement au rêgne 
du Messie, auquel les rois et les grands 
de la terre rendront hommage dans la 
suite des siècles. 


s'applique 


- 


Ecrivez-nous. 


Le Courrier Biblique, 
SOCIÉTÉ CATHOLIQUE DE LA BIBLE 
5225 av. De Gospé, Montréal 14 


épaules de la petite Rose en, disait 
long sur ses sentiments. Josse, tout 
éberlué et mal éveillé de son cauche- 
mar, se rendit à leur appel. Tous deux, 
le voyant paraître au seuil, se pré- 
cipitèrent sur lui: 

— Etes-vous malade? On ne vous 
a pas vu hier au soir. On avait pourtant 
quelque chose à vous annoncer. 

—- Mon grand Josse, mon vieux frère 
n'avais-tu pas deviné que nous nous 
aimions, Rose et moi? 

La petite Rose c'était la petite 
Rose qu’il aimait! Josse ne pouvait 
imaginer une chose pareille. 

— La grand-mère la trouvait trop 
jeune pour se marier, Mais Catherine 
a été épatante. Elle a si bien arrangé 
les choses que jai fait ma demande 
hier soir. Nous féterons nos fiançailles 
le jours de vos noces. Cela nous por- 


Dr L.-0. Beauchemin 
Médecin et Chirurgien 


207-206 édifice du Grain Exchange 


Calgary, Alberta 


SLÉIRAERIRRLARARELALIEEERR 


Dr Michel Boulanger 
M.D., L.M.C.C., — Chirurgie: 


Edifice Boulanger — Tél, GA 4-4959 
Edmonton Rés. HU 8-3017 


ALLASILINSETERNEUERALSEUSE 


Dr E. Boissonneault 


B.L., MD. 
Médecin et Chirurgien 
247 Edifice Birks — Edmonton 
Tél. bur. GA 2-1612—rés. HU 8-7321 


SAUVEUR ERALELLEAS 


Dr Charles Lefebvre 
B.A., MD. L.M.CC. 
Spécialiste en malalies internes 


Suite 6, Edifice LeMarchand 
100ème avenue et 116ème rue 
Tél. bur. HU 8-5932-rés. HU 8-9616 


TILÉALEREARNLLASERLEARLERLS 


Dr Richard Poirier 
B.A.. MD. L.M.C.C. 
Spécialité: maladies des enfants … 
Suite 5, René LeMarchand Mansion 
Tél. bur. HU 8-2134-—rès. HU 8-5795 


SERIES RELEARARRBERARER 


Dr J.-P. Moreau 
M.D,, L.M.C.C. FR.CS. {c) 
Chirurgie orthopédique-traumatologie 
Suite 4, Edifice LeMarchand 


00ème avenue et 116ème ru 
Tél. bur. HU 8-5235-—rés. GA 41768 


FILE ERIARERUARERRRLSARR 


Dr A. Clermont 


Dentiste 
Docteur en chirurgie dentaire 
230, édifice Birks. De 104ème rue 
et avenue Jasper 
Tél. rés, HU 8-2113--bur. GA 2-5838 


SSSR SLARREUNLAUABRUSS 


Dr Angus Boyd 
BA. MD. L.M.C.C, FRCS.. 
Maternité et maladies de femmes 

| Suite 2, René LeMarchand 
Tél: HU 8-160 Rés. HU 8-8893 


FIESIRLLSLSRRRLEANASLEEUS 


J. Robert Picard 


OPTOMETRISTE 


Tél. bur. GA 2-2349__yés, GA 2.3949- 
10343 ave Jasper, Edmonton 


VIRE SSATERSENEENERR SAS 


Dr W. Pourbaix 
MD. L.M.C.C. 
Spécialiste en maladie internes 
FS 219, Edifice LeMarchand 


Oème avenue et 1168 
Tél. bur. 482-1737 ia 488-6741 


NINSSLSSSASESALSAEARLLUS 


Dr Paul Hervieux 
Dentiste 


3 10104 - 124ème ru 
angle 124ème rue et Avenue Jasper 


Tél. bur. HU 8-1088--rés GL 4-3406 


RSS SC CEE 


Guy J. Fontaine 
BSc, LL.B. 
AVOCAT — NOTAIRE 


Ch. 203, 14920 Stony Plai 
Tél. bur. 484-1904 ie doute 


IBLE — LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA 


l'office de l'Epiphanie. 
de Tharsis et des 
paieront tribut, 


Vous avez des questions à poser ? 


£ — LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIBLE — LISEZ L. 


BIBLE — LISEZ LA BIBLE 


LE 


0 


qui revient à plusieurs 


îles Jui 
les rois de Séba et de 
des présents, tous les 
Ce psaume 


LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIB 


ee — 


À BIBLE — LISEZ LA BIBLE 


tera bonheur! 


Josse tremblait de joie et Catherine, 
à sa fenêtre, apparaissait, souriante et 


grave. 


Et Jà-haut, Colinette, toujours vear- 
ve, tapait à contre-temps sur la cloche 
de l'horloge. 


Extrait de “Contes du sonneurs 
de cloches” 


PUBLIC DRUG 


Prescriptions et autres produits 
Service courtois 


11229 ave Jasper, Edmonton 
Tél. 488-4665 


Dr À. O'Neill 


Dentiste 


307, Immeuble McLeod Bilingue 


Tél. rès. GA 2-8369--bur, GA 2-4421 


TRLLLRANEAULURRARERAREURLÉR 


Dr Peter À. Starko 
Dr Jos. J. Starko 
Dr Al. À. Starko 


Optométristes 
Examen des yeux 
230 édifice Tegler—Tél. GA 2-1248 


LAN ULLALULELURBLEURRLR 
Geo. KR. Brosseau 
Avocats 


Duncan, Miskew., Bowen, Craig, 
Brosseau et Home 


10048 - I0OLA ave — Tél. 422-1151 


TASER RRERNEAUESASTEALBNR 


Dr L. Giroux 
Dr F. D. Conroy 


Spécialistes en urologie 


462 professional Bldg. Tél. GA 2-6271 


ENREALRARESLENSEALERRABAREE 


Dr G.-René Boileau 
M.D., L.M.C.C. FR.CS. (C! 
, Dip. de FABS 
Spécialiste en chirurgie 
4 211 édifice Northgate 
rél. 424-3636 rés. HU 68-1389 


SIESRAS SEULS EURE ESALSELRRS 


Dr Arthur Piché 


B.A., MD. L.M.C.C. 
Médecin et Chirurgien 


Suite 110, Edifice LeMarchaud 
Tél. HU 8-0497 __ HU S-3947 


YLLSSLLAESREUNREREREEREER 


Lionel R. Tellier, CR. 
Avocat, Notaire 
431 édifice Tegler, Edmonton 
Tél. bureau: GA 2-1420- CA 2-079T 
Tél. résidence: HU 8-3229 


SELLE RRSARRERLEAULSATULS 


Lucien Maynard, CR. 


Avocat 


Tél, GA 2-8929 501 Agency Bldg. 
Rés. GE 3-6385 Edmonton. Alta 


YELLLLAARAEASERNERRERESERES 


Dr R. J. Sabourin 
* DENTISTE 


213 LeMarchand — Edmonton 
Tél. bur. HU 8-1880 — rés. 485-3713 


YIESNLERARURARRERERSEREERS 


Paul R. Keroack, C.A. 


associé à 
NASH & NASH' 
comptables agrégés 
Edmonton — Calgary 
Grande Prairie — Peace River 


*sassersmuassmanansasss |: 


TT. H. Therriault 


Notaire public 
Agent. d'immeubles 


Tél. bureau: 65 -— rés. 50 : 
C.P. 600 ee Father. Alberta |: 


VENIR SARTELRRMSRNUS LS 


ESPACE À LOUER 


Mercredi le 25 mars 1964 


I TIENE 


La foi de 


nos Jeunes 


Par Camille Dozois, ptre 


Conférences prochaines du Père Ranwez 
(Bulletin d'information) 


On vous annonçait, il y a quelques semaines. 
de conférences dans toutes les r 


elc une série 
égions de la province par 


‘ un spécialiste de l'éducation religieuse familiale, le Père 


Ranwez, S.J., de Bruxelles. 
cisions : 


Pope : 
Voici, à ce sujet, quelques pré- 


Itinéraire, lieu et heure des conférences : 
Pour la région de la Rivière-la-Paix, les conférences 


auront lieu à la salle 
mars à 8h. p.m., et le 31 


paroissiale de FATITER, le 30 
mars à 2h.30 p.m. 
Pour la région d’Edmonton, 


à l’Académie Assomption 


le 1er avril à 8h. p.m. et au Collège Saint-Jean le 2 avril 


à 8h. p.m. 


À Bonnyville, les sessions auront lieu à l’école Notre- 
Dame, le 8 avril et le 5 avril, à 2h. p.m. 

A Plamondon, une conférence seulement, le 6 avril à 
8h.30 p.m. à la salle du presbytère. 


Pour la région de Saint-Paul, les conférences auront 
lieu à l'école Racette, à Sh. p.m. les 7 et 8 avril. 

Pour la région de Morinville, une première conférence 
à Legal le 9 avril au gymnase de l’école à 8h. p.m.; une 
deuxième conférence le 10 avril à Morinville au gymna- 


se de l’école à Sh. pm. 


—Là où il y a deux conférences, notez bien que les deux 
sessions ne sont pas identiques. Le Père Ranwez donnera 
DEUX CONFERENCES distinctes. 

—La contribution entière pour les deux sessions dans chaque 
région a été fivée à $100. Pour les professeurs qui sont 
membres de l'AEBA, leur carte de membre servira de 


LAISSEZ-PASSER. 


—Ces conférences s'adressent aux époux et aux parents qui 
marchent ensemble vers le Seigneur ; aux jeunes gens qui 
songent à leur foyer de demain ; aux prêtres qui cherchent 
à les mieux comprendre pour les aider; aux religieux et 
aux enseignants qui collaborent avec eux... 

—Le P. Ranwez, dans ces rencontres, vous entretiendra du 
mystère familial ; de la croissance religieuse de l’enfant ; 
de la formation des parents, de la liturgie familiale, ete. 


Rappel: cours d'été menant 
au Diplôme de Catéchiste 


e 


La deuxième session des cours d'été en vue du Diplôme 


de Catéchiste aura lieu au Collège Saint-Jean à Edmonton, 
du 2 juillet au 14 août 1964. Les cours, sous la direction 
du Père A. Ledent, omi.,, d'Ottawa, et de M. l'abbé E, 
Descoteaux, de Québec, se donneront entre 10h. a.m. et midi 
et de 2h. à 4h. pm. Le programme couvre des questions 
choisies de doctrine, de psychologie, de pédagogie et de 


catéchétique. 


: L'inscription est de $5.00 et les frais de cours montent 
à $40.00. Pour ceux qui le désirent, on peut obtenir, pour la 
somme de $90.00, pension au Collège même. 

On prie les intéressé(e)s de bien vouloir communiquer 
leurs intentions le plus tôt possible à l'adresse suivante: 


COURS DE CATECHESE 
8321 - 112e rue, 
Edmonton, Alberta 


L’Assurance-Vie Desjardins connaît 
des succès toujours plus grands 


Le 11 mars dernier avait lieu à Lévis 
la 15ième assemblée annuelle de L’As- 
surance-Vie Desjardins. Les résultats 
affichés révèlent, une fois de plus, l'im- 
portance que cette entreprise acquiert 
dans le domaine économique. 


Un montant d'assurance en vi- 
gueur d’au-délà de $1,148,000,000; des 
revenus excédant les  $12,000,000, 
volà des chiffres qui indiquent bien 
la stature de l'entreprise. Son actif dé- 
passe maintenant $18,000,000 ses re- 
venus de placement ont augmenté de 
$170,000, soit 27.2% pour lui donner 
un rendement net de 5.3%. L’Assuran- 
ce-Vie Desjardins, on le sait, est tou- 
jours, fidèle à sa politique de retour- 
ner, dans la mesure du possible, ses ca- 
nitaux dans les régions et les milieux 
d’où ils proviennent. 

Les représentants de l’Assurance- 
Vie Desjardins ont mis en vigueur 
5,013 nouvelles polices d'assurance 
individuelle totalisant près de $37,000, 
000 d’affaires; des résultats aussi satis- 
faisants ont milité en faveur de lou- 
verture de deux nouveaux bureauv ré- 
gionaux qui permettront à L’Assuran- 
ce-Vie Desjardins d’aller offrir ses ser- 
vices à un nombre de personnes encore 
plus grand: il s’agit des bureaux de 
Montréal-Laval et de Québec-Ste-Foy. 
Les représentants spécialisés en assu- 
rance collective ont assuré 5,700 per- 
sonnes pour un montant de primes dé- 
passant $700,000 annuellement. 

En 1963, L’Assurance-Vie Desjardins 
s'est retirée de la vente de l'assurance 
accident “écoliers” faite par l’entre- 
mise des commissions scolaires; secteur 
où elle s'était pourtant bâtie une répu- 
tation enviable tant par le nombre de 
ses assurés que par le service qu'elle 
donnait. Voulant répondre plus par- 
faitement aux besoins des familles ca- 
nadiennes modernes, elle a, grâce à 
l'appui des Caisses populaires, établi 
un service d’assurance-accident fonc- 
tionnant douze mois par année ct ac- 
cessible à tous les membres de la fa- 
mille partout où se trouve une Caisse 
populaire, Ce nouveau service, appelé 
“ACCIRANCE”, connaît déjà des suc- 
cès dépassant toutes prévisions. 

Il est à noter qu’un montant de 
$1,060,000 a été porté à la provision 
Pour dividendes à même un surplus 
net à répartir de $1,155,000. Cela illus- 
tre le souci de l’entreprise de réduire 
au minimum le coût net de la protec- 
tion qu’elle accorde à ses assurés. 

En 1963, L’Assurance-Vie Desjardins 
a procédé à une évaluation des tâches 
qui a permis d'élaborer la valeur rela- 
tive des emplois au siège social: tout 
en permettant une plus grande équité 
quant à la rémunération, ce travail 
résultera en une meilleure descrip- 


+ 


tions des emplios qui facilitera la sé- 
lection du personnel, son entraîne- 
ment et aussi sa promotion. 

Soucieuse d’être “présente à notre 
milieu”, L'Assurance-Vic Desjardins a 
soutenu, au cours de l’année écoulée, 
son intérêt pour tout ce qui évolue 
chez nous aux secteurs économique et 
social. 

Mentionnons, en particulier, sa par- 
ticipation à la réalisation de L'Institut 
Coopératif Desjardins, la diffusion à 
“Familles d'aujourd'hui, en collabora- 
tion avec les Caisses populaires, des 
donnés et conclusions de l'enquête sur 
les conditions de vie, les besoins et les 
aspirations des familles salariées cana- 
diennes-françaises. La série radiopho- 
nique d'été “Fête au village” a, cette 
année encore, été diffusée sur la plus 
longue chaîne de postes au pays. 

L’Assurance-Vie Desjardins jouit dé- 
jà d’une réputation enviable en raison 
de ses préoccupations sociales et cul- 
turelles; les résultats qu’elle affiche 
dans son l5ième Rapport annuel lui 
méritent une réputation toute aussi 
enviable comme institution financière. 


LA SURVIVANCE 


Le milieu rural désireux de 
découvrir ce qu'est ARDA 


Grâce à l’heureuse initiative du 
contre de cours professionnels, agri- 
coles et sociaux, trois journées d'études 
se tiennent à St-Paul. Les cours sont 
sous la direction de M. Jacques Beau- 
cage, attaché au service d'ARDA du 
gouvernement fédéral. 

Ces cours qui s'insèrent dans les 
cadres des cours qui sont donnés de- 
puis trois ans dans le diocèse, sont 
couronnés d’un grand succès. Aux don- 
nées sociologiques, aux principes de 
techniques agricoles, de comptabilité, 
ete, viennent s'ajouter des données 
toutes nouvelles à l’éducation populai- 
re. 


À l'ouverture de ces cours M. J. La- 
joie présente M. Jacques Beaucage aux 
soixante-treize personnes venues de 
treize paroisses du diocèse. Plusieurs 
membres du clergé font partie de ce 
groupe. L'élément féminin, trop peu 
représenté, accuse une faiblesse du 
milieu rural. 

M. Beaucage sur l'invitation de M. 
Lajoic prend Ja direction du groupe 
Très heureux d’avoir à travailler avec 
un groupe aussi important, celui-ci 
ne peut cacher son étonnement de 
voir les dames si peu nombreuses. I] 
importe, dit-il, que dans un projet d’a- 
ménagement rural l'élément féminin 
qui représente 50% de la population 
puisse s'exprimer dans la même pro- 
portion. . 

M. Beaucage répond maintenant à 
un désir qui se lit dans toutes les 
figures et nous dit ce qu'est “ARDA”. 
Le gouvernement fédéral dit-il, avec 
la loi du Réaménagement rural et du 
développement agricole, ne reconnait 
plus comme efficace l'aide apportée 


SEMAINE DES BIBLIOTHEQUES 
4 AU 11 AVRIL 1964 


Vous avez tout 
a gagner! 


Dans les pays libres, la lecture est 
désormais accessçible à ‘tous. Grâce 
aux bibliothèques publiques qui s’or- 
ganisent, se développent et se multi- 
plient; grâce à la libéralité du prêt des 
livres, personne ne se voit privé de lec- 
ture. 

Autrefois, ou encore dans des pays 
retardataires ou à gouvernement totali- 
taire, ce privilège a pu être l’apanage 
d’un petit nombre de favorisés, il ap- 
partient désormais à chacun de nous. 

Aujourd’hui, grâce à l'instruction o- 
bligatoire, et qui tend à devenir gra- 
tuite à tous les échelons, négliger d’ap- 
prendre à lire paraît aussi stupide que 
de lier les pieds d’un enfant pour l’em- 
pêcher d'apprendre à marcher ou à cou- 
rir, et quiconque sachant lire ne lit pas 
ou peu se prive d'acquérir des con- 
naissances et de bénéficier de l'expé- 
rience des autres. Ses capacités intel- 
lectuelles s’atrophient tout comme les 
jambes de l'enfant immobilisé. 

En démocratie, chaque citoyen de- 
vrait exercer son droit de lire; pour 
s'outiller dans la lutte pour la vie, pour 
préparer une carrière, pour réussir 
dans les affaires, pour connaître d’heu- 
reux moments de détente. 

Oui, il faut lire, régulièrement, cons-- 
tamment; on apprend à tout âge et 
les bibliothèques publiques sont ou- 
vertes à tous. Vous y recevrez un bon 
accueil, on vous y indiquera les livres 
qui peuvent le mieux vous aider à at- 
teindre le but que vous cherchez, on 
vous conseillera même sur les métho- 
des de lecture. 

En cette semaine canadienne des 
bibliothèques, prenez la résolution de 
fréquenter souvent votre bibliothèque 
publique. Au lieu du slogan négatif 
“vous n’avez rien à perdre” dites-vous 
que “vous avez tout à gagner” en de- 
venant un habitué de votre bibliothè- 
que et en consacrant chaque jour une 
ou deux heures à des lectures profita- 
bles. 

Raymond Tanghe. 


rapport annuel 1963 


d’octrois donnés sans une connaissance 
approfondie des besoins d’une région. 
Comment dit-il, connaître ces besoins, 
si la population qui l’habite ne con- 
sent pas elle-même à découvrir aux mo- 
aux milieux défavorisés par le moyen 
vens d'enquêtes, ct d'études sur place, 
des besoins récls de son milieu? 

Mon rôle dit-il encore, n’est pas ce- 
lui de vous aider à découvrir vos pro- 
blèmes, ni celui d'un conférencier, mais 
bien celui de vous donner une techni- 
que de base pour vos études en groupe. 
Si l’évolution a touché tous les secteurs 
de l’activité humaine, l'éducation po- 
pulaire a subi aussi ses transformations. 
Il importe que vos études préliminaires 
à l'action que vous projetez, soient 
faites selon des normes bien établies. 

Trois facteurs généraux sont à con- 
sidérer dans la tenue d’une réunion de 
groupe. 

En premier licu, le contenu; savoir 
quels sont les sujets à l'étude, Un deu- 
xième facteur, la procédure. La par- 
ticipation de tous est indispensable. 
Elle sera rendue possible en autant que 
le leader sera conscient de son rôle. No- 
tons ici que le leader ne doit pas être 
au dessus du groupe, Enfin un troi- 
sième facteur, l’émotivité, Parce que 
personne ne peut se réclamer du pri- 
vilège de l'absolu dans la discussion 
de problèmes, il est très improtant 
que les opinions soient respectées. 

Pour que le groupe évolue normale- 
ment, quatre conditions doivent con- 
courir à créer une saine ambiance. 
Qu'il y ait de l’individuation; permet- 
tre à chacun de croire que sa présence 
en tant que membre d ugroupe n’est 
pas ignorée. 

Qu'il y ait encore de l'intégration; 
le membre doit avoir l'assurance qu'il 
est bien admis dans le groupe. 


Une troisième condition: de l’in- 


- fatuation: fournir au membre en dépit 


des erreurs possibles dans l'émission 
de ses idées; la satisfaction même ex- 
cessive qu’il a de soi. Enfin la créati- 
vité; c'est-à-dire qu'il y ait du neuf 
dans les idées, 

Toujours en suivant M. Beaucage 
nous en sommes à établir les caracté- 
ristiques du membre. 1] devra posséder 
d’abord le sens de la solidarité. Ceci a- 
fin d'établir un sentiment de sincérité; 
partagé par chacun. 

Etre conscient des tâches à accom- 
plir. Posséder un dynamisme vivant. 
Avoir de l'évasion, de aération men- 
tale, sources de détente. De la dépen- 
dance, qui donne sentiment de la disci- 
pline et des règles. 


Enfin avoir du sens critique, qui 
permet de donner une appréciation 
juste aux idées émises. 

Voilà, en résumé, les règles auxquel- 
les devront se soumettre tous ceux qui 
s'intéressent à Ja reconnaissance par 
“ARDA” de votre région comme région 
pilote. 

Ces étapes préliminaires qui con- 
sistent dans l'étude des problèmes du 
milieu, dans la prise de possession des 
responsabilités de chacun et dans le 
développement du sens communautaire 
seront, dit encore M. Beaucage l’ache- 
minement normal d’une action con- 
srète et positive. 

J'insiste dit-il encore sur l'importance 
que la population locale donne des 
preuves de sa participation à Félabo- 
ration d'un plan d'aménagement rural. 
Que les gens du milieu soient prêts à 
se faire tous des collaborateurs actifs, 
d’un tel programme. Déjà vous avez 
quelque chose à votre actif. Vos cours 
d'éducation que vous recevez avec in- 
téret depuis trois ans et votre société 
’établissement que vous soutenez, té- 
moiguent favorablement de votre prise 
de conscience des problèmes. IL im- 
porte que vous continuiez dans Ja 
même joie. En suivant les données que 
je vous ai transmises et en perfection- 
nant entrainement à laquelle vous 
vous êtes aimablement soumis au 
cours de ces trois jours. Vous êtes surs 
d'aller d'avant. Il y aura des obstacles, 
des retards mais je serai heureux de 


L'ASSU 


Le sécurité 
au parlement 


Ottawa. — On a considérablement 
resserré les dispositifs de sécurité dans 
l'édifice du parlement fédéral à Otta- 
wa, La Gendarmerie royale a en outre 
révélé que tous les gardes en fonction 
sur la colline parlementaire avaient 
reçus des fusils de calibre 38. Ce type 
d'arme est celui que portent habituel- 
lement les membres de la RCMP, mais 
auparavant, seuls quelques gardes au 
parlement en étaient munis. Les ré- 
centes mesures, selon un porte-parole 
du corps policier ont été provoquées 
par l'assassinat du président Kennedy, 
ainsi que par la resurgescence du ter- 
rorisme au Québec. 


Ld 
Un représentant 
américain auprès 
du Saint-Siège? 

New York -— Le président des Etats- 
Unis, M. Lyndon Johnson, envisage- 
rait sérieusement de nommer un repré- 
sentant personnel ou un ambassadeur 
auprès du Saint-Siège, écrit le quoti- 
dien newyorkais “New York Journal 
American”. 

“L'initiative de cette nomination se- 
rait due à M. Humphrey, sénateur dé- 
mocrate du Minnesota, leader adjoint 
de la majorité, de confession protestan- 
te, qui aurait fait valoir qu'il était 
dans l'intérêt des Etats-Unis, d’avoir 
un représentant au Vatican, important 
“centre d'écoute” pour le Moyen-O- 
rient, l'Afrique et l'Amérique latine”. 


vous revenir pour vous aider à fran- 
chir ces difficultés, 

En terminantces journées si rem- 
plies et si enrichissantes pour le grou- 
pe, M. Antoine Mahé président du 
comité des cours professionnels s'est 
fait l'interprète de tous pour remer- 
cier chaleureusement M. Jacques Beau- 
cage. À tous les participants il exprima 
sa satisfaction et ses remerciements. 


Page 3 


Le Séminaire social Pie XHI 


(Section paroisse Saint-Thomas) 
M. René Mathieu, 


Animateur du cours de 
géographie humaine 


Résumé de la 3e conférence: 


Présentation de films 


1. Culture du blé — LE BLE DE L'OUEST (24 min.) 


“Pendant que dans les plaines de l'Ouest canadien les 
fermiers récoltent le blé qui sera maintes fois examiné et 
classifié avant d’être distribué sur les marchés du monde, 
des spécialistes de la Ferme expérimentale fédérale travail- 
lent sans cesse à la création d’un blé de type supérieur.” 
(ONF) 


2. L'élevage — TETES BLANCHES (20 min.) 


“Te plus grand ranch du Canada n'a pas son shériff. 
Mais il comprend tous les autres héros de la légende: le 
cheval, le cowboy, l’Indien et les têtes blanches des bouvil- 
lons. Le film nous transporte dans un ranch situé sur un 
immense plateau vallonné de la Colombie Britannique. Xà, 
nous verrons comment se fait Félevage des boenfs de l'Ouest 
renommés pour la qualité de leur viande.” (ONF) 


3. L'alimentation — L'INTEGRATION (26 min.) 


“Ce film reflète le double sentiment d’anxiété qui par- 
tage la classe agricole devant le bouleversement des struc- 
tures traditionnelles de l’économie rurale. INTEGRATION 
expose à l’aide de témoignages de cultivateurs et de spécia- 
listes des questions agricoles, les chambardements que peut 
provoquer à la ferme la concentration sous une seule autori- 
té étrangère à la ferme des diverses phases de la production 
agricole: production — entreposage — distribution aux 
consommateurs. (ONF) 


Pour une étude des films mentionnés ci-haut, rendez- 
vous au presbytère Saint-Thomas d'Aquin, 8520-9le rue, 
le Jundi 30 mars à 8h. p.m. 


*23,610-°° 


Tél. : 422-2736 


Voilà ce que l’A.C.F.A., 
par son Service de Sécurité familiale, 
a procure aux familles éprouvées de ses membres 


Beaumont _ 
Bonnyville _ 
Donnelly _— 
Edmonton _ 
Girouxville _ 
Holyoke _ 
Jean-Côté _ 
LaCorey _ 


Lafond _ 
Legal _ 
Picardville _ 
‘St-Albert _ 
St-Edouard _ 


St-Isidore _ 
St-Paui _ 
Thérien _ 
Végreville _ 
Vimy _ 


Pour tout renseignement au sujet du 
‘’Service de Sécurité familiale”’ 
de l'ACFA 


M. Eugène Trottier, propagandiste, 
10019 - -09e rue, Edmonton 


2 réclamations $2,480.00 
2 réclamations 1,670.00 
2 réclamations 625.00 
8 réclamations 3,795.00 
2 réclamations 2,435.00 
1 réclamation 500.00 
1 réclamation 500.00 
1 réclamation 500.00 
1 réclamation 810.00 
1 réclamation 500.00 
1 réclamation 1,035.00 
2 réclamations 1,895.00 
2 réclamations 1,580.00 
14 réclamation 125.00 
5 réclamations 3435.00 
3 réclamations 1,100.00 
1 réclamation 500.00 
1 réclomotion 125.00 
37 réclamations $23,610.00 


de la FCFC 


M. Roger W. Larochelle, propagandiste, 


826-22 avenue ouest, Vancouver 
Tél.: TR 6-7409 


RANCE-VIE DESJARDINS 


GIÈGE SOCIAL: LÉVIS, CANADA : 


ser 


Page à tirer £ _ LA SURVIVANCE | | 4 Mercredi le 25 mars .1964 


Festival Régionale de Saint-Paul 


Au sixième festival de la Chanson 
française, le 8 mars, à l’auditorium de 
l’école Racette, de St-Paul, le R.P. Ar- 
thur Lacerte, recteur du Collège St- 
Jean et du Collège d'Education, M. 
Fabbé Rosario Simard, curé de Thé- 
rien, aumônier d'ACR, Je Fr. Albert 
Lafrance, omi., professeur de chant 
au Collège St-Jean, interprètent l’ap- 
préciation des chants variés, présentés 
par les écoles du diocèse de Saint- 
Paul. 


M. l'abbé EF. Crotcau, recteur de la 
paroisse cathédrale, se fait l'interprète 
de SE. Mgr Ph. Lussier, absent en 
cette circunstance. 

Un rctantissant “O Canada”, sous la 
direction de M. Laurier Levasseur, réu- 
nit toute l’assistance. En adressant des 
paroles de bienvenue, M. Sylvain Le- 
Febvre, président de PAEBA ct mat 
tre de cérémonie, fait allusion aux 
changements produits depuis le pre- 
mier festival diocésain,  particulière- 
ment de l'aigmentation de la popula- 
tion scolaire, “C’est malheureux que 
le comité doit exclure un certain nom- 
bre d'élèves à ce festival”, dit-il, “pour 
raison d'espace. C’est un problème 
en étude”. Ce 16e festival a comme 
premier but de répandre la joie parmi 
les élèves et les parents. C’est aussi un 
moyen d'encourager à parler français, 
de garder nos traditions et d’apprendre 
Yart de la politesse. Il existe un réveil 
à travers tout le pays. Le bloc anglais 
fait. un effort surhumain pour appren- 
dre Je français. Il est juste que les 
Canadiens français, qui seront proba- 
blement appelés à être des agents de 

© liaisons “entre les deux groupes. du 
pays, soient les premiers à bien parler 
leur langue. “Ce festival est une occa- 
sion pour bien l’apprendre”, affirme M. 
LeFebvre. 

À tour de rôle les différents groupes 
font estimer leurs chants comme suit: 
“Marin” par le grade 4 de St-Paul — 
directeur M. Laurier Levasseur — ac- 
compagnatrice, Rév. Sr Cécile-de-l’As- 
somption; 

“Tous les chemins” par le grade 5, 
de Bonnyville — directrice Mlle Ma- 
deleine Dumesnil, accompagnatrice, R. 
Sr Ange-du-Carmel:; 

éclat de rire” par les Gais Lurons, 
de Fort-Kent — directrice Rév. Sr 
Marie-Laure-du-Rédempteur, accompa- 
gnatrice, Rév. Sr Charles; 

“Dominique” par le grade 5, de St- 
Paul — directeur M. Laurier Levasseur, 
accompagnatrice, Rév. Sr Cécile-de- 
l'Assomption; 

“La prière en famille” par les gra- 
des 4 à 9, de Brosseau — directeur M. 
l'abbé Pigeon, accompagnatrice, Rév. 
Sr Cécile-de-l’Assomption; 

“Jai tant dansé” — grand choeur, 
directeur M. l'abbé Simard; 

“Oui, j'ai rêvé” par les filles du 
grade 6, de St-Paul —— directeur M. L. 
Levasseur, acc. Rév. Sr Cécile-deY’As- 
somption; elles ont également chanté 
“Si tu voulais chanter”; 

“J'étais dans Ja joie” ps. 121, “Le 

- <arillon” par les grades 6 à ll, de St- 


Atmore 


Mercredi le 18, avait lieu la réunion 
des Dames de Ste-Anne. 

Mme Pierre À. Boulanger est hospi- 
talisée à Lac-la-Biche depuis plus d’u- 
me semaine. 

M. Olivier Trudeau est hospitalisé 
à Edmonton depuis le 13 mars. 

M. Emile Gauthier se rend à Edmon- 
eon toutes les semaines pour soins mé- 
dicaux. 

M. J. Johnson, apiculteur, est par- 
ti vendredi avec sa dame. Mme Jobn- 
son reviendra de Trail, B.C., dans une 
semaine, et M. reviendra de la Cali- 
fornie avec des abeïlles, dans un mois. 

. M. et Mme Bill Duigou se sont ren- 
dus à Vancouver où ils visitèrent le 
père de M. Duigou. 

Le 18 mars, Mme John Matoga, de 
Spruce Valley, a donné naissance à un 


garçon. 


NOURRITURES À 


* 


d 
POUSSINS 


Vincent — directrice, Rév. Sr Madelei- 
ne-de-J'Espérance, accompagnatrice R. 
Sr Camille-André; 

“Hello, le soleil brille, “Un p'tit gars 
qui chante” par les garçons du grade 
6, de St-Paul — directeur M. L. Le- 
vasseur, accompagnatrice Rév, Sr Céci- 
le-de-lAssomption; 

“Le chameau” par le grade 8, de 
St-Paul — directeur M. Armand Laing, 
accompagnatrice Mlle Michelle Decos- 
se; 

“Perrine était servante” grand choeur 
directeur M. l'abbé R. Simard; 

“La Bohême” par les grades 10 à 12, 
de Mallaig-—directeur M. Roger Ména- 
ge, accompagnatrice Rév. Sr Camille- 
André; 

“Sur mer” par les grades 10 à 12, 
de Fort-Kent — directrice Rév. Sr Ma- 
rie-Laurc-du-Rédempteur, accompagna- 
trice Mlle Gloria Ehnes; 

“Petit voilier” par Ja Chorale Notre- 
Dame, de St-Paul — directeur M. 
l'abbé Benoit, accompagnateur M. L. 
Levasseur; ils ont également chanté 
“Berceuse de Brahms”; 

“Les soirées de Québec par les gra- 
des 10 à 12, de Bonnyville — directeur 
M. Gérard Moquin, accompagnatrice 
Rév, Sr Anne-du-Carmel; 


“La rose rouge” par les grades 10 à 
12, de St-Paul — directeur M. Armand 
Laing, accompagnateur M. Lauriel Le- 
vasseur; 

“Youkaïdi, youkaida” grand choeur 
— directeur M. Armand Laing. 

M. l'abbé R. Simard mentionne que 
tous les chants ont manifesté beaucoup 
de ‘travail de la part des directeurs et 
des élèves. “Ce dynamisme dans le 
chant est un point fort, dit-il, et cer- 
tains directeurs ont un contrôle parfait 
sur leur chorale”. il incite à veiller sur 
les finales, quelquefois trop faibles ou 
trop précipitées. 

Le Frère Albert Lafrance, déclare 
qu'il a entendu de belles voix, jamais 
forcées, bien qu’il souligne qu'il fau- 
drait travailler davantage au contrôle 
de Ja respiration. Il approuve les diffé- 
rents moyens, tel que la marche, le ba- 
lancement, pour faire entrer le rythme 
de la musique, et félicite les profes- 
seurs d’avoir choisi des morceaux va- 
riés. 

“C'était un plaisir pour moi d’avoir 
assisté à ce festival”, témoigne le K.P. 
À. Lacerte. “Le festival, dit-il, est une 
école de savoir-faire, puisqu'il faut se 
soumettre à la nature des choses et en 
avoir un gland respect. Les participants 
obligés d'étudier la mélodie, de donner 
au rythme son sens, de se soumettre à 
la direction et de chanter en groupe 
avec les autres, reçoivent une forma- 
tion, Pour l'auditoire qui communie à 
ces chants, le festival devient en plus 
une école de patriotisme, de culture 
française”. 

Le R.P. Lacerte fait remarquer le 
talent, les belles voix parmi les jeunes. 
Il fait mention, particulièrement, de 
l'art, du doigté de M. Laurier Levas- 
seur comme directeur de chant. S’a- 
dressant aux autorités, il appuie pour 
que tous ces talents soient encouragés 
et développés. : 

“Remercions le’ bon Dieu de tous 
ces talents, déployés devant nos yeux. 
D'année en année l’on constate de mei- 
leurs résultats”. Voilà les premières 
paroles de M, l'abbé F. Croteau. Re- 
mémorant le premier festival, il cer- 
tifie que le succès de ce seizième fes- 
tival se doit au dynamisme de Mgr 
Beaudoux, premier responsable de cet- 
te oeuvre éducatrice. Oubliant souvent 
la préparation, les heures de dévoue- 
ment, les professeurs ne regrettent pas 
leurs sacrifices. Le festival est un 
tout complet avec le programme sco- 
laire qui se déroule, conclut M. Fab- 
bé Croteau. : 

Des remerciements sincères, adres- 
sés aux juges, aux parents et aux pro- 
fesseurs, par M. S. LeFebvre, termi- 
nent cette fête de gaité. 

J. Lafleur 


Ils sont la Santé même! 


RAÏN GROERS LTD. 


À tous les. élévateurs U.G;G. et vendeurs Money-Maker 


Vous obtiendrez de meilleurs profits en uti- 
lisant les nourritures MONEY MAKER... 
parce qu'elles nourrissent les jeunes oiseaux 
à tous les stages de leur croissance .., en- 
_couragent la santé et ainsi obtiennent Ia 
‘ pesanteur voulue plus rapidement ... et ai- 
dent les poulettes à pondre plus tôt. | 
Lorsque vous voulez quelque chose de mieux, 
servez MONEY-MAKER Chick Booster en 
miettes. Commandez les nourritures à pous- 
sin MONEY MAKER maintenant. 


G 


a 


ms 


Le festival oratoire 
de Beaumont 


Dimanche le 15 mars 


Dire que ce festival a été, de tous 
points, un succès, c'est affirmer une 
chose que tous les auditeurs ont cons- 
tatée, ct qui, en réalité, devait être 
telle, parce que on ne peut rien ima- 
giner de mieux organisé. Grâce au 
travail intelligent de M. Laurent Beau- 
doin, principal de l'école, et de ses ai- 
des, tout était prévu jusque dans les 
moindres détails. 

Et que dire du choix des morceaux: 
récitations, discours et compositions? 
Il n'y a pas d’exagération à soutenir 
que tout était marqué au soin de la 
distinction ,du sérieux et de l'intérêt. 
Que les orateurs de la soirée nous par- 
donnent, si nous parlons d’abord des 
plus petits On ne peut nier que ces 
petits des grades 1, 2 et 3, sont parti- 
culièrement attachants. A les voir a- 
vancer sur Ja scène, à les entendre ré- 
citer des morceaux, proportionnés à la 
longueur de leur jeune mémoire, à 
saisir Jeurs efforts de prononciation et 
articulation, on ne peut qu'être tou- 
ché et retenu au point d'être tout yeux 
et tout oreille, pour suivre leur moin- 
dre mouvement. Les Juges eux-mêmes, 
au moins l'un d'eux, en oubliaient leur 


grave fonction, et avaient peu noté. 


des fautes contre les pauses, les liaisons, 
contre l'articulation, la prononciation, 
la tenue, les gestes: “Allez donc déta- 
cher les yeux de ces petites figures, 
pour manier la plume et le crayon! 
Nous sommes devant des talents en 
herbe, mais qui promettent”. 


Mais toute cette admiration pour les 
plus petits n’enlève rien à celle, tout 
aussi vraie, que nous avons éprouvée 
pour le travail et le succès des autres 
‘sections. 

Les morceaux à dire, tout aussi bien 
choisis et proportionnés à une mé- 
moire plus exercée et à des aptitudes 
plus développées, ont été récités, par 
tous avec talent et, par quelques-uns, 
avec une aisance, une souplesse et un 
naturel, qui dénotent de la virtuosité. 

Les compositions et les discours des 
grades 10, 11 et 12, on l’a fait remar- 
quer, portaient sur des sujets sérieux et 
de grande actualité: les dangers de 
la cigarette, de l'abus des spiritueux, 
le machinisme et ses avantages, le res- 
pect de notre langue, la fierté natio- 
nale... Tout cela dénote, chez les au- 
teurs un grand souci d'aborder des su- 
jets au niveau de leur développement 
intellectuel, et de se tenir à la page, et 
ce qui mieux est, de traiter ces sujets 
avec une hauteur et une justesse mora- 
les dont il importe de les féliciter très 
sincèrement, à une époque où chez des 
jeunes de leur âge, les idées les plus 
vénérables subissent un bouleversement 
scandaleux, les jeunes de Beaumont sa- 
vent garder la ligne droite, blâmer ou 
louer, ce que la droite raison présente 
comme bien ou mal. Quant à la dic- 
tion, bien qu’il y ait des inégalités dans 
les aptitudes à parler en public, on 
peut dire que tous ont prononcé leurs 
compositions ou leurs discours plus que 
convenablement. La prononciation est 
d'une manière surprenante, sans l’om- 
bre d’accent étranger. Quant à Tarti- 
culation, elle a été, chez la plupart as- 
sez énergique. Faisons remarquer, ce- 
pendant, qu'on ne l’a pas toujours sou- 
tenue; à la fin d’une phrase ou vers le 
milieu de la récitation ou du discours, 
elle semblait moins surveillée, chez 
quelques-uns. 


Pour forcer tous les auteurs de la 
soirée à mettre en pratique les exer- 
cices d’articulation, on a eu l’excellen- 
te pensée de bannir de la scène les 
microphones, ces complices du “mar- 
mottage”, ces tueurs d’articulation, et 
d’éloquence, Pour cela et pour ladmi- 
rable organisation de ce festival, il 
faut féliciter tous ceux qui ont apporté 
leur concours habile et diligent, Aux 
élèves, petits et grands, disons notre 
admiration sans réserve. En dépit d’un 
programme scolaire très chargé, ils ont 
réussi à apprendre par coeur de char- 
mants morceaux, à composer, à débiter 
de mémoire et d'une manière intéres- 
sante des dissertations et des discours 
fort appréciés de tous, même des Ju- 
ges dont la fonction consiste à voir non 
seulement les bons points mais à guet- 
ter les erreurs, ces dernières difficiles à 
détecter, ce soir-là eu égard à la pré- 
paration presque trop soignée. Sans 
reproche. 

Le trophée gagné par la division des 
grades 1, 2 et 3 a été décerné à Mlle 
Marguerite Brassard, grade un. Divi- 
sion grades 4, 5 et 6, le trophée décer- 
né à Mile Yvonne Charest, grade 6 
La division 7, 8 et 9, trophée décerné 
à M. Ronald Bérubé, grade 8. La divi- 


sion 10, 11 et 12, Mlle Isabelle Leblanc. - 


grade 12. É 
. Félicitations aux heureux gagnants. 


À. Beauchamp, o.m.i. 


ne 


GOURIN 


En visite chez M. et Mme Edmond 
Ulliac, il y a deux semaines, M. et 
Mme T. Duperron, du Château, de 
Legal. 

M. et Mme Jean Ulliac ont été hos- 
pitalisés pour environ une semaine. 

* Dernièrement M. et Mme  Albey 


Gauthier ont fait une courte visite à 


Edmonton. 


Eugène Gauthier est de retour chez 
lui après quatre mois et demi chez Ed- 
mond LeRouzic, pendant Ja convales. 
cence de ce dernier, 


JEAN-COTE 


BAPTEME: 

M. et Mme Jean-Baptiste Simard née 
Renée Savard, annoncent Ia naissance 
d’un fils le ler février à l'hôpital de 
Peace River et baptisé le 22 février 
sous les prénoms de Joseph Daniel. 
Parain et marraine, Jean-Marie Savard 
et Suzanne Savard, oncle et tante de 
l'enfant. 

MALADES: 

Mme Gabriel Savard à l'hôpital 
d'Edmonton pour une opération. 

À l'hôpital de Peace River, Mme Ar- 
thur Parent. 

A l'hôpital de McLennan Mme Jean 
Baptiste Simard, Messieurs Napoléon 
Bruneau et Maurice Désilets. 

À l'hôpital de High Prairie, M. An- 
dré Gagnon qui à eu un accident. 

À tous ces malades, nous souhaitons 
prompt rétablissement. 


FORT KENT 


BAPTEMES: 

Joseph-Edmond-Dominique, enfant 
de M. et Mme Roland Rondeau, né le 
26 février, baptisé Je Il mars. Parrain 
et marraine: M. Julien et Mlle Margue- 
rite Rondeau: 

Joseph-Florent, enfant de M. et Mme 
Joseph Dubeau, né le 2 mars, baptisé 
le 15. Parrain et marraine: Lorenzo Du- 
beau et Madeleine Audy. 

Marie-Fleurette, enfant de M. et 
Mme Joseph Dubeau, née le 2 mars, 
baptisée le 15. Parrain et marraine: M, 
et Mme Antonin Audy. 

Les parties de cartes du carème sont 
terminées, -Nous-remercions tous ceux 
qui sont venus nous encourager. 

Plusieurs paroissiens sont hospitali- 
sés, allons les visiter, 

Nous offrons nos sincères condoléan- 
ces à Mme Tréflé Mercier, à l’occasion 
du décès de son père, M. Zoël Baril, de 
Bonnyville. 


DONNELLY 


APPRECIATION: 

Le Cercle Lacordaire et Jeanne d’Arc 
remercie sincèrement ceux et celles qui 
ont contribué au succès de leur soirée 
du 15 mars dernier, La boîte de mar- 
chandises, d'une valeur de plus de 
$15.00, a été gagnée par M. Alexis 
Bouchard, : 

VA ET VIENT: 

M. et Mme Joseph Pariseau sont par- 
tis pour l'Est. 

Mme Edouard Requier a fait un 
court voyage à Edmonton. 

NOS MALADES: 

Mme Arthur Thibault a été hospita- 
lisée. Nous lui souhaitons une meil- 
leure santé. | 


Joussard 


Heureux sont les gagnants de notre 
série de parties de cartes et nous les 
félicitons: Mme Lois Marsh et M. Er- 
nest L'Heureux. Gagnant du prix de 
présence: M. Paul Comeau. 

Dimanche le 22, belle assistance, 
malgré le froid, à notre Bingo. Les 
beaux prix de la rafle furent gagnés par 
les personnes suivantes: ler prix: cou- 
verture de lit, Sydney Caudron; 2ème 
prix: panier d’épiccrie, M. Jos Gill; 8e 
prix: billet de $5.00, M. l'abbé Dubé, 
curé de Falher. 

Cette soirée fut un grand succès et 
termina nos soirées paruïissiale pour la 
saison. Nous désirons remercier de tout 
coeur les organisateurs et les donateurs 
pour leur dévonement ct leur grande 
charité, 

Notre curé, le Père Pinard, est enco- 
re dans un hôpital d'Edmonton, et M. 
David Brassard à lhôpital de High 
Prairie. Nous leur souhaitons prompt 
rétablissement. 


GUY GIGUERE 


Voilà un nom dont il est bon de 
se rappeler lorsque vous désirez 
acheter un “Chevrolet Wheaton”, 
Profitez de notre taux d'échange 
élevé pour acheter un Chevrolet 
où Oldsmgbite I968%I ny a 
qu'une place à aller, c’est chez 


Don Wheaton Ltd. 


Avenue Whyte.et 107 rue. 
Téléphone 429-0071 2 


CUEILLETTE DE 
BOUTEILLES: 

Au cours de a semaine dernière 
quelques volontaires ont offert leurs 
services pour Ja cueillette de bouteilles 
vides; tous ces messieurs ont été bien 
accueillis dans les foyers; les dames 
étaient heureuses de vider la cave et 
les charges de bouteilles arrivaient 
nombreuses au lieu convenu. Un pre- 
mier camion rempli a été envoyé à la 
ville, il avait une valeur de $139.00; 
il est temps de dire que les petits ruis- 
seaux font les grandes rivières; et la 
cueillette n’est pas terminée. La som- 
me recueillie sera utilisée à combler 
le déficit occasionné par l'entretien de 
la patinoire et du Centre récréatif au 
cours de la saison. Félicitations à MM. 
Jean Ticulié, Omer Maurier, Walter 
van de Walle, Dominique Cculombe, 
Jean-Piérre Létourneau, Ernest Lé- 
tourneau, Léo Régimbald, Henri Mont- 


FALHER 


C’est avec regret que nous apprenons 
Je décès de M. Delphis Servant, surve- 
nu à l’âge de 63 ans et 11 mois, à 
l'hôpital Sacré-Coeur de McLennan, 
le L1 mars, Son service et sa sépulture 
eurent lieu à Falher le 14 mars. 

Lui survivent: son épouse née Marie- 
Rose Guay, et ses six enfants: (Yvon- 
ne) Mme Paul Gaucher, (Délia) Mme 
Hubert Gaucher, (Eva) Mme Perreault, 


‘ (Noella) Mme Lucien Fortier, Maurice 


et Juliette, tous deux à la maison. 

M. Orélus Servant portait la croix. 
Les porteurs étaient: MM. Georges, Y- 
von et Albert Servant, Philippe Babi- 
neau, Jos Labrecque et Adélard Ouel- 
lette. Les funérailles étaient sous la 
direction de “Chapel of Memories”, de 
High Prairie, 

Sincères condoléances à la famille. 
EN VOYAGE: 

M. et Mme Jean-Paul Désaulniers, 
M. et Mme Laurent Désaulniers et M. 
et Mme Wilbrod Désaulniers en visite 
de trois semaines au Manitoba chez 
leur parenté et leurs amis. 

M. Paul Sicotte, à Regina pour as- 
sister à une conférence groupant tous 
les gérants de coopératives du Manito- 
ba, de la Saskatchewan, de l'Alberta et 
d’une partie de l'Ontario. 

Puisque le mouvement coopératif est 
orienté vers et pour le consommateur, 
une étude constante de méthodes d’o- 
pérations est toujours de mise par con- 
séquent Jes gérants de coopératives de 
consommation de Ouest, au nombre 
de 510, ont discuté sur une intégration 
plus grande à tous les niveaux d’opé- 
ration afin de pouvoir offrir de meil- 
leurs prix et un service plus complet 
et plus efficace. 

SOIREE D'AMATEURS: 

Le 15 mars, se tenait au gymnase 
de l’école Routhier une soirée d’ama- 
teurs, organisée sous les auspices des 
coopératives suivantes: l'Alberta Wheat 
Pool, rep. Lionel Montpetit et Robert 
Lemire; Pool-Seed Division, rep. Ed. 
Manyriak; Co-op Implements, rep. Art. 
Bussière; Livestock Co-0p, rep. Eugène 
Girard; Co-op Seed Plant, rep. Aimé 
St-Laurent; Co-op Insurance, rep. Ro- 
bert Lemire; UFA Co-op, rep. Doucet 
Frères; Women’s Guild, rep. Mme Paul 
Sicotte. Cette soirée groupait des con- 
currents de Falher, Guy, Donnelly, Gi- 
rouxville et Jean-Côté. 

Voici le programme: 

“O Canada”, Mme Paul Sicotte au 
piano; mot de bienvenue, M. Paul Si- 
cotte; mot sur les objectifs de Co-op 
Rally, W. K. Conner; présentation du 
maître de cérémonie, Lionel Montpetit; 
chant “La mer”, Lévis Bergeron: ac- 
cordéon, “May Flowers”, par Juliette 
Aubin; chant “La prière de Lonise”, 
par Evangéline Maisonneuve; “O My 
Papa” par Richard Chalifoux; “La vie 
en rose” par Mme E. Lessard; guitare 
et chant “Don't You Realize”, par Y- 
van Gagnon et Armand Brochu; piano 
“Polichinelle” par Evelyne Deslauriers; 


“Falling Rain”, par Marilyn Despins : 


“Mes jeunes années, par René St-An- 
dré; mot sur le Women's Guild, par 
Mme Marie-Paul Sicotte; piano “Dream 
Waltz” par Mme Gaby Johnson; “Ma- 
rie Calumet” par Henri Johnson; orgue 
“Sailor” par Claudette Parent; accor- 
déon “Reel” par Armand Grenier; chant 
“No More” par Diane Parker; piano 
“Rendez-vous, par Gracin Bugeaud ; 
violon “Springtime in the Rockies” par 
Adrien Poirier et fils; piano “Edelweiser 
Glide” par Lucille Maisonneuve; orgue 
“Blowing in the Wind” par Judy Edick- 
son; chant “Barcarolle” par Mme Y- 
vette Robertson et Mme Rose-Aimée 
Bugeaud; guitare “Guitar Boogie” par 
Oliva Aubin; chant et guitare “Le Bos- 
sa Nova”, par Normand Lavoie: vio- 
Jon, piano et cuillères “Reel” par Mme 
Simone Manysiak, Rose Guénette et 
Mme Réjean Trudeau; chant “Funicul- 
li, funiculla” par Thérèse Laugon; pré- 
senfation des juges: Mme C. Paradis, 
Mme P. Dentinger et M. L. Maison- 
neuve; mot d'appréciation de la soirée 
par M. Walter Cooper; numéro sur- 
prise, par le R.P. Goyette, le Père Pri- 
eur et M. Normand Lavoie; commen- 
taires, par M. Louis Besse; présenta- 
tion des prix aux gagnants: groupe des 
jeunes, René Saint-Andrà, Evelyne 
Deslauriers ainsi que Evangéline mai- 
sonneuve; groupe des adultes: Marilyn 
Despins, Mme Robertson et Mme Bu- 
geaud, Oliva Aubin: piano, “God Save 
the Queen” par Mme Sicotte; présenta- 
tion dè Rita Moore, gagnante du “Ba- 
king Contest” et mot sur le voyage à 
Regina, par Mme Guénette; tirage du 
prix d'entrée par Rita Moore, l’heureux 
gagnant fut Roger Laflamme. 
La soirée se termina par un goûter. 


petit, 


Wilfrid Larose, Jean-Baptiste 
pour leurs services 
térêt de la paroisse. 
BINGO AUX JAMBONS: , 

Dimanche dermier' le 15, avait été 


“organisé un bingo aux jambons. Con- 
jointement les marguilliers, les membres 


de la Légion et les Chevaliers de Co- 
lomb avaient mis leurs efforts afin de 
faire un succès de cette soirée; ils ne 
furent pas déçus car très nombreuse 
était l'assistance; ce fut une véritable 
soirée familiale autant que paroissiale; 
tout le monde s’est bien amusé et plu- 
sieurs ont eu le plaisir de retoumer 
avec un beau jambon. Félicitations à 
Mme Paul Laforce, M. Terry Quaghe- 
beur, Mme Lorraine de Champlain, M. 
Carry Bolle, Mme Adélard de Cham- 
plain, Mme Yolande St-Onge, M. Mar- 
cel Lessard, Mme Ernest Létourneau, 
Mme Françoise Titiryn, Mme ‘Léon 
Brisson, M. Gcorges Montpetit, tous 
de Legal, et Mme Sheila McGuines, 
de Busby. À la vente italienne qui 
monta jusqu'à $28.50, le jambon fut 
gagné par M. Rodney St-Martin. 

A quand la prochaine soirée; il fait 
si bon travailler dans un même but 
ct de s'amuser ensemble. 

Henriette Deslauriers 
RENOUVEAU LITURGIQUE: 

Depuis quelque temps nous avons 
eu l'occasion d'apprécier souvent la 
célébration de la messe face au peu- 


ple. Nous aimons beaucoup cette ma- 


nière de célébrer la messe; nous nous 
sentons plus participants au sacrifice 
quand nous voyons ce qui se passe. 
Tous nous goûtons la lecture dans la 
langue vernaculaire de l’épitre ct du 


‘saint Evangile. Les bons vieillards qui 


ne peuvent suivre dans leur missel peu- 
vent malgré tout recevoir le message 
du Christ. 


FETE AU VILLAGE: 

Jeudi soir, le comité du Festival 
d'été se rencontra pour préciser d'au- 
tres points pour les fêtes à venir. On 
a décidé d'offrir $500.00 en prix; il y 
aura dix prix offerts pour les meilleurs 
chars allégoriques: Vingt-cinq, vingt, 
quinze, dix et six prix de cinq piastres 
chacun. Avis à ceux qui sont intéres- 
sés; il nest pas trop tôt pour com- 
mencer à faire vos plans; il faut viser 
à présenter de l’originalité. Pour ceux 
qui ont oublié d'inscrire les dates des 
fêtes je répète que ce sera les 25 et 
26 juillet. 

EXCURSION EN VILLE: 

Les élèves de la 5e année de Pé- 
cole de Legal ont eu le plaisir d’une 
excursion à Edmonton le 19 mars. Le 
but de ce voyage était de mieux nous 
faire connaître quelques endroits im- 
portants de la capitale de notre pro- 
vince. Nous avons d’abord vu comment 
Yeau était purifiée avant de se ren- 
dre aux demeures, Nous 
groupes environ de douze élèves cha- 
cun; un guide habile et expérimenté 
nous dirigeait et nous expliquait tout 
ce qu'il y avait de très intéressant à 
voir et à entendre. Nous avons quitté 
cet édifice rassurés que l'eau qui en 
sortait pour servir la ville d'Edmonton 
était bien pure. 

De là nous sommes allés au poste 
de télévision CFRN pour le program- 
me du midi, Avant de s’y rendre nous 
avons joui d'une bonne collation prise 
dans l'autobus puisque la température 
ne nous permettait pas d’être en plein 
air. | 

Midi arrivé nous avons eu beaucoup 
de plaisir À prendre part au program- 
me “The Noon Show” c'est avec re- 
gret que nous avons quitté le poste 
pour nous rendre au Planetorium à 
une heure. 

Le Planetorium était très intéressant: 
d’abord le soleil descendit à l’ouest et 
c'était la nuit. On nous à fait voir 
ce que les astronomes d'autrefois croy- 
aient apercevoir, notre firmament, 
Nous avons vu de plus près la surfa- 
ce de la lune et ainsi que la silhouette 
du soleil. Après une heure passée dans 
les régions célestes nous avons vu le 
lever du soleil, qui semblait si réel. 

Pour résumer, nous sommes tous 
d'accord que ce voyage fut très amu- 
sant en même temps qu'instructif, Nous 
voulons profiter de cette occasion pour 
remercier spécialement notre princi- 
pal, M. D. Keane, et tous ceux qui 
ont rendu possible cette journée si en- 
richissante, 

Les élèves de la 5e année 
Mme Jeanne Larivière, institutrice 
BANFF: 

M. le curé G.-H. Primeau a été ab- 
sent de la paroisse pendant la fin de 
semaine dernière, il s’est rendu à Banff 
assister à des “workshops” des com- 
missions récréatives de tous les villages 
qui comme Legal possèdent un centre 
récréatif et culturel, M. Frank. Rivard 
s'est aussi rendu à Banff dans le même 
but. 

DAMES AUXILIAIRES 
DE LA LEGION: 

Les Dames Auxiliaires de Ja Légion 
organisent une vente de pâtisseries pour 
samedi le 28 mars. Cette vente aura 
lieu à la Co-op de Legal, Elles vous 
invitent à venir acheter votre gâteau 
de Pâques; il y aura beaucoup de 
choix, ‘Venez encourager ces dames. 
CLUBS 4-H: | 
. Vendredi soir avait lieu au ‘Centre 
récréatif et culturel l'élimination des 
candidats du club d’éloquence des deux 
clubs 4-H de Legal. Ce sont classés 
premiers: Simone Demers et Lucien 
Préfontaine; %e: Mario ‘Cloutier et 
Blair Cyr. Les trophées qui ont été of- 
ferts aux gagnants ont été faits à Le- 
gal par M. Georges Montpetit, 

Les juges du club d’éloquence &- 
taient MM. Mike Zienanski, Roméo 
Boissonneault, Emile Parent, M: Wal. 
ter Van de Walle était maître de céré- 
monies, Félicitations aux gagnants des 
trophées et à M. Georges Montpetit qui 
a si bien réussi à les faire, 


, LI * 
bénévoles dans l’in- 


étions trois 


* CORRECTION: 


— PICARDVILLE 


Le 13 mars, nos élèves du grade 19, 
qui vont en classe à Vimy, faisaient 
un beau voyage à Edmonton, Ils étaient 


* conduit par un monsieur de Clyde. Sous 


Ja direction de guides, ils visitèrent l’é. 
cole Technique. Ils revinrent -enchan. 
tés de cette fructueuse visite, Sincères 
remerciements aux organisateurs, 

La soirée du 8 mars, organisée par 
le CWL, au profit de l'orgue électrique 
a'été bien réussie. Les heureux gagnants 
furent: M. N. St-Louis, Mme A. $t 
Louis, Mme Jean Frigon, Mme G. Vic. 
taor et M. Maurice Victoor. Il y avait 
de nombreux articles que les élèves de 
l'école avaient faits et qui ont été ven. 
dus. 

Nos jeunes joueurs de hockey sont 
encore victorieux: contre Barrhead 3 à 
2, et contre Legal 4 à 2. 

Mercredi dernier, nous étrènnions 
notre orgue électrique. Sr Marie-Clui. 
re nous fit entendre de belles pièces de 
musique religieuse. 

Au hockey, le club bantam à perdu 
la partie contre Morinville, 5-1, Ja se 
maine dernière. Ils ont été également 
défaits à Westlock, 4-0. 

M ÆEdouard St-Louis est enfin de : 
retour chez lui, après avoir été hospi- 
talisé. 

Mme Breault, qui est hospitalisée, 
sortira probablement ces jours-ci, 

Les religieuses avaient Je plaisir de 
recevoir leur provinciale, Sr Elizabeth, 
dimanche dernier. 

La partie de cartes du 22 mars, ot 
ganisée par le CWEL, fut un succès 
malgré la froide température. Les ga. 
gnants furent: Mme A. Garan, M. P. 
Cloutier, Mme L. French et M. Mau. 
rice Victoor. Le prix d'entrée fut ga. 
gné par Mlle - Pauline Provost, et Je 
jambon, à la rafle italienne, par Wyatt 
Glebe, Mme E. Glebe et Mme Ring- 
stead étaient les organisatrices de cette 
soirée. 


HIGH PRAIRIE 


Le 18, messe hebdomadaire à Ples- 
sant View Lodge avec 15 communions. 

Le 15, après le diner, le curé de là 
paroisse nous quitte pour aller assister 
aux funérailles, à Castor, de la mère 
du principal de notre école séparée, M. 
Flock; notre chapelain le remplace; 
l'abbé Gould revint le mercredi soir. 

Le 22, notre aumônier officie pour 
la bénédiction des Rameaux et chante 
la grand-messe. 

Nous ont quittés pour retourner chez 
eux: Mme Rolande Lessard, de Guy, 
Karen Morrow, de High Prairie, David 
Brassard, de Joussard, Armand Gagné, 
de Guy. 


Sont encore avec nous: André Ga- 


gnon, de Jean-Côté, Fernand Fortier, 
de Canyon Creek, Alex. Savageau, de 
Falher, 


Jean-Sé-Pu 
mé 

Le 3 avril aura lieu à Legal l'élimi- 
nation finale de tous les gagnants du 
club d’éloquence de tout le district, 
Venez nombreux applaudir nos orateurs 
en herbe. | 
DE RETOUR: 

Nous apprenons avec plaisir le re- 
tour de Mme Lucien Bergevin de 
Fhôpital, nous lui souhaitons un com- 
plet rétablissement. 

VISITE DE M. W. KASA: 

Le 16 mars, au centre récréatif et 
culturel les membres des clubs d'élo- 
auence de Legal ont eu fheureuse oc- 
casion d’avoir un orateur invité, M. 
Walter Kasa, du département des ac- 
tivités culturelles d’Edmonton. 

Les dames étant les invitées n'ont 
pas eu à faire de discours; les hommes 
à tour de rôle furent appelés à parler 
et furent critiqués et félicités. M. W. 
Kasa était le critique et ses conseils si 
pratiques furent très appréciés et tous 
les membres du club désirent avoir 
l'occasion de les mettre en pratique, 

M. W. Kasa dit sa surprise de voir 
dans un petit village comme Legal 
tant de personnes intéressées au club 
d'éloquence et ajouta que nous méri- | 
tions des félicitations pour nos efforts 
et ajouta délicatement que chaque : 
orateur devrait être plus à l'aise et plus . 
communicatif aves son auditoire. I ap- | 
buya surtout sur l'importance de sur- . 
veiller la prononciation, la diction, la 
finale des mots et des phrases, etc, à 
faut toujours en arriver à livrer un 
message à son auditoire ajouta-t-il en 
guise. de conclusion, Il ajouta cepen- : 
dant, si vous avez une absence de mé- .: 
moire, ne perdez pas contenance, 1€“! 
gardez votre auditoire et faites-les de- : 
viner ce que vous allez dire... pen“ À 
dant que vous retournerez à votre su 
jet. 

Mme Rachel Caouette, présidente du . 
club féminin remercia au nom de tou . 
tes les dames d’avoir eu l'occasion d'as- 
sister à cette si enrichissante réunion 
et remercia M. Kasa de ses bons con 
seils. : 

M. Mike Zienanski, président du 
club des hommes pour la soirée remer- 
Cia aussi À son tour. Il y eut ensuite 
une période de discussion puis les da : 
mes servirent le ‘café. 


Une erreur s’est glissée dans la der: 
nière chronique, il fallait lire M. et È 
Mme Pierre Monod au lieu de M. et à 
Mme Pierre Moineau, t 


armes 


FERD NADON 
BIJOUTIER 
REPARATION DE MONTRES 

ET BIJOUX 
: en face de la “Bay” Ë 
10115 - 102ème rue, Edmonton {:i 


si 


CN EPATI 


e lberta. 


et 


- Mercredi le 25 mars 1964 


Se Thomas d'Aquin 


MES: . | 
Bob Denis Cu, fils de M. et Mme 
N mmand ‘ Casavant (née Angèle Sa- 
ss Parrain et marraine: M. et 


Win Canil Boissonneault, oncle et 
nie de l'enfant. 


ALADES: 
re Annette Adam et Mme Guy 


gourigey sont de retour à la maison a- 
près avoir passé quelques jours à l'hô- 
gital. mobiccement à M. Ernest 

Prompt rétablissement à M. Emes 
talisé depuis quelque 


L'Heureux, hospi 


temps: D 
Nous vous demandons de prier pour . 


Marie Durand, jeune fille de M. Roger 
Durand, qui à été frappée par une auto- 
mobile en revenant de Ja messe, di- 
manche le 8:mars. 

C'est à regret que nous apprenons 
ha mort de Mer Emile Tessier, si bien 
connu. J1 était bon, aimable, indulgent 

Eenvers tous, €t SON dévouement ne 
connaissait puint de borne. Que Dieu 
Je protège et donne à son âme le repos 
et la lumière éternelle. 

Le comité du curling invite tous les 
membres à se procurer des billets pour 
Je banquet et Ja soirée qui auront 
Élieu samedi le 11 avril. 

Équipes gagnantes au curling, pour 

À le deuxième partie des finales: section 
4, Emest Daigle de Léger St-Pierre, 
É Hector Goulet de René Chalifoux; sec- 
tion B, Armand. Labossière de Arthur 
À Demers, ct Antoine Magnan de Paul 


Magna. 
ÉcLUB MONTCALM: 
À l'école St-Thomas, dimanche le 5 


FT | 
| Annonces classées 
Ê PROFESSEURS DEMANDES 


À Le Conseil des Ecoles Séparées d'Ed- 
imonton sollicite des applications de la 
Boat de professeur qualifiés pour tous 
Ales grades, à commercer au ler sep- 
Membre 1964. Appliquez auprès de M. 
#r. E Connelly, directeur du recrute- 
nent des professeurs, Ecoles Séparées 
ÉjEdmonton, 9607 - 106e rue. Tél: 
EGA 4-6474. 4-29 


PROFESSEURS DEMANDES 


Le Bureau des Ecoles séparées d'Ed- 
Émonton x besoin des professeurs sui- 
fvants pour là haute école profession- 
Bnelle à commencer le ler septembre 
® pour les‘arts graphiques (avec em- 
S phase sur la lithographie). 

É4 pour éducation commerciale (avec 
F emphase sur la dactylo et Ja sténogra- 
SO phie) 

B2 pour arts: industriels, 

Les appliquants doivent posséder un 
certificat de professeur. La préférence 
Biera accordée aux appliquants avec ex- 
Bpérience dans l’industrie. Salaires pro- 
Bportionnés aux quolifications. S’adresser 
& M. F.E. Donnelly, surveillant du Re- 
Srutement des professeurs, Ecoles Sé- 


LE ées d'Edmonton, 9807 - 106 rue, Ed- 


Émonton. 25-3 


MAITRES ou MAITRESSES 


M Maîtres où maîtresses demandés pour 
COLE MALLAIG. Pour mai et juin 
S64, grade 5 (23 élèves). Pour Fan- 
éc 1964-65, 12 maîtres ou maîtresses 
dbilingues, dont 8 pour classes élémen- 


Maires, 2 junior high et 2 senior high. 


M Echelle 1963-64 — Salaires $3,000 
É 58,400, 


R Veuillez adresser vos applications à 


M. P. A. Lamoureux, 
Surintendant des écoles 
St-Paul, Alberta 
D-4-8 


À VENDRE OÙ A LOUER 


MAISON 


M Paroisse St-Thomas, 8921-79 avenue. 


ontacter Germain Desaulniers, Bon- 


k yille, Alberta. 


PROFESSEURS DEMANDES 


. La Division Scolaire No 51 sollicite 
ARS applications pour des positions dans 
Ecole bilingue de 15 classes pour clas- 


ës L-XIF Elémentaires, Junior et Se- 


por High. "De préférence de langue 
Déunaise ct catholique. Appliquez au- 
Es de M. Roméo Piquette, secrétaire 


la Commission locale, Plamondon, 


(E-4-1) 


2 COUTURIERES DEMANDEES 


e Travail de.couture simple à la mai- 


- Nous fournissons le matériel et 
ons le transport aller et rétour. Bon- 


. Paye au:morceau, Ecrivez départe- . 
-" + W2, Boîte 700, Bureau de Poste: 
à laide, Toïonto, Ontario, Canada. 


RTTENTION CANADIENS et NEO- 
NADIENS qui cherchez des fermes 

“culture et élevage, aussi petit 
erce, restaurant, etc. 
belle région de l'Alberta Centra- 
R besoin de remplaçants pour les 
D Qui sont obligés de se retirer! 
As terres sont d’un bon rapport: 
pe cau, herbe abondante, pluie 10 
L Pouces par été. 
Egion idéale pour les céréales, four- 
2 excellente pour l'élevage. Les 
1530.00 de l'acre et plus avec meil- 


ES Dâtisses. 


Pi 937 quarts de section à vendre ! 
A avant que les prix mon- 


ites-moi ce que’ vous voulez, j'ai 
Ptre ce que vous cherchez! 
dressez vos demandes à 
J. J. DUPONT 
Agent d'immeubles (bilingue) 
Fenn, Alberta 


Chevaliers 
de Colomb 


Conseil LaVérendrye 


DEJEUNER-COMMUNION: 
Dimanche le 22 mars, les membres 
et leurs dames ont participé au saint 
Sacrifice de la messe offert pour le 
repos de l'âme de John Fitzgerald Ken- 


- nedy. La messe fut célébrée par le RP. 


Jean Fortier, om.i., en l'église Saint- 
Thomas d'Aquin à Edmonton-Sud. 

Après la messe, le déjeuner fut servi 
au Seven Seas. Nous avions l'honneur 
d'avoir parmi nous Je professeur Ro- 
ger Motut comme invité d’honneur. M. 
Motut nous parla sur le bilinguisme et 
le biculturalisme. M. Arthur de Roc- 
quigny, Grand Chevalier, présenta l’ora- 
teur, et M. Jrénéc Turcotte, ancien 
Grand Chevalier, le remercia. 


mn 


avril aura lieu une soirée d'amateurs. 
On y présentera du chant, piano et pa- 
rade de mode. Les billets sont en ven- 
te au presbytère ou chez M. Paul Le- 
det, 9048-91 rue. Bienvenue à tous. 

Samedi le 21 mars, à la soirée varié- 
té, donnée par le St. Josaphat UCY, à 
PUkrainian National Hall, les jeunes 
de notre club remportèrent deux tro- 
phées. Mile France Levasseur rempor- 
ta le trophée pour la meilleure actrice, 
et le quatuor obtenait le deuxième 
trophée. Nos félicitations. 

Aujourd'hui 22 mars, nous nous ré- 
jouissons avec notre très dévoué curé, 


© M. l'abbé. Hébert, à l'occasion de son 


6e anniversaire de prétrise, Que Dieu 
lé protège et lui donne encore d’abon- 
dantes années avec nous. 


À l’Académie 
Assomption 


Lundi le 16, grand Concours d’Ac- 
tualités où participent toutes les élèves 


de VEcole secondaire. Les professeurs 


préparent cet examen à tour de rôle, 
et nous écrivons cette fois celui de 
Sr Claire-Adèle. Elle a su toucher tous 
les points. Malheur à celles qui n’a- 
vaient pas lu avec assez d'attention! 
Les résultats de chaque classe sont 
affichés dès mardi matin. Pour la troi- 
sième fois, la 12e année obtient la 
moyenne la plus haute. C’est normal, 
direz-vous .. 

Mardi soir, enfin, VICTOIRE! Nos 
Acadettes, bien déterminées de finir 
l'année dans la gloire, gagnent la joute 
de ballon-panier contre les filles de 
Beaumont. L'esprit ne manque pas, et 
si le toit de l'école de Beaumont est 


“encore bien solide, cela ne dépend pas 


de nous. Pour certaines, célébrations 
jusque tard dans la nuit. Vous compre- 
nez! 

Point cuiminant de la semaine, — 
Projet de Féminité jeudi à 3h. Denise 
Ouimet et Jacqueline Deubelbeïiss (X) 
nous parlent de courtoisie à Fécole, 
Claudette Merkosky et Diane Richard 
(KIT) des sorties dans le grand publi- 
que (Surveillez-vous, les gars!:), et en- 
fin Joanne Pétrin et Michelle Diamond 
(XI) d’une variété de choses et de si- 
tuations. Les “conférencières”  dialo- 
guent devant nous et, après chaque 
exposé, il y a discussion générale. Idées 
qui reviennent? Sourire, gentiellesse, 
propreté, simplicité, L'heure passe vite 
et la discussion se prolonge pendant 
que le groupe sc disperse. Merci à De- 
nise Robert qui a organisé cette inté- 
ressante session. 

Vendredi matin, notre deuxième Cé- 
lébration pénitentielle. Le R.P. Maurice 
Joly, MM. les abbés C. Préfontaine ct 
R. Sévigny président la cérémonie 
d'ouverture. On nous lit le récit de Ma- 
deleine, la pénitentc, et c'est ensuite 
l'examen de conscience basé sur l'a- 
mour. de Dieu et du prochain. “Le 
Christ n’est pas surpris que nous pé- 
chions — mais IL veut notre AMOUR”. 
Pendant le chant de psaumes appro- 
priés, celles qui le désirent se rendent 
À l’un des trois confessionaux, Le but 
de cette cérémonie est d’éveiller en 
nous une vraie contrition. Et pour pré- 
parer la semaine sainte... que pour- 
rait-il y avoir de mieux? 

Les dernières pages de l'Annuaire 
63-64 partent pour l'imprimerie ces 
jours-ci. Nous avons hâte que le volu- 
me nous revienne. Il sera beau, car 
Sr Ange-Marie et son équipe y ont 
beaucoup travaillé. 

Mardi le 24, l'Académie se vide. Dé- 
jà le congé de Pâques’ Comme la fin 
de l'annéeavance à grands.galops. 

Marylène Morvan et Linda Drouin 
nous représenteront à Red Deer, le 
3 avril, — session d'étude sur jour- 
naux scolaires. 

On parle de la Fête des Finissantes. 
Sans doute qu’elle sera belle encore 
cette année. La chose nous intéresse 
toutes — mais. plus encore celles qui 
seront fêtées. Cela semblait si loin 


‘ quand nous étions petites ... 


Simone Patenaude, XII 


LA SURVIVANCE 


Page 5 


 ST-JOACHIM 


Nous voulons souhaiter un Joyeux 
jour de Pâques à tous nos lecteurs, spé- 
cialement aux paroissiens de St-Joa- 
chim, Que le Christ ressuscité vous ap- 
porte la joie, la paix et la santé. 


Je suis certaine que les auditeurs 
qui se sont rendus à l'église St-Joa- 
chim, dimanche soir, n’ont pas été dé- 
gus. Félicitations aux membres de la 
chorale, à son directeur, M. Maurice 
Lorieau, à l’organiste, Mme Annette 
Brissette, aux solistes: Mme Elise Dé. 
ry, Mlle Aline Blain, MM. Maurice, 
Paul Lorieau et Aimé Déry qui ont 
interprété, d’une manière grandiose, 
ce chef-d'oeuvre artistique des Sepi 
Paroles du Christ, de Dubois. Le com- 
mentateur était le Père J. Bidault. 


Le Dr Turcotte, de Québec, est en 
visite chez son frère et belle-soeur, M. 
et Mme Irénée Turcotte, 


Mlle Monique Bédard, fille de M. et 
Mme Lucien Bédard, fait maintenant 
partie de la compagnie Air-Canada 
comme hôtesse, elle est stationnée à 
Montréal. Nous lui souhaitons succès 
et bonne chance dans sa nouvelle car- 
rière. 


Mile Maguerite Blais, qui suit un 
cours d'art ménager à St-Boniface, 
passe les vacances de Päques chez ses 
parents, M. et Mme Adrien Blais. 


M. Yvon Carle, fils de Mme Mar- 
guerite Carle, était dernièrement de 
passage à Edmonton. Il a accepté une 
promotion comme inspecteur au bu- 
reau de la Banque Royale à Calgary, 
Félicitations. 


Mme Gabriel Paradis et Mile Rose 
Châtain sont actuellement à St-Boni- 
face pour y passer le temps de Pâ- 
ques. 

C'est avec regret que nous appre- 
nons le décès de Mgr E. Tessier sur- 
venu à l'hôpital St-Joseph. Ses funé- 
railles eurent lieu mardi à la cathédra- 
le St-Joseph. II laisse dans le deuil 
un frère Joseph et trois soeurs: Mme 
Germaine Burger, Mme Graziella Tru- 


del, d'Edmonton, et Mme Jeanne Ash, 


de Montréal. 


À la famille, nos vives condoléances. 

Nos condoléances à Mme P. Mous- 
seau et Mme H. Norman à l’occasion 
du décès de leur père M. P. Leclair, 
décédé à Edmonton la semaine der- 
nière et dont le service funèbre fut 
chanté lundi. La dépouille mortelle a 
été transportée à Montréal pour les 
obsèques. : 


Malades: M. J. Latour à Yhôpital 
de la Miséricorde, et M. J.-M. Hutton 
à la Général. Nos voeux de prompt re- 
couvrement. 


SAINT-THOMAS 


Club Montcalm 


Oui, chers lecteurs! Enfin, nous vous 
revenons avec des nouvelles de nos ac- 
tivités. Ces dernières semaines, nous 
sommes occupés à organiser notre “Soi- 
rée d'amateurs” annuelle qui vous sera 
présentée, dimanche le 5 avril, à VE- 
cole Saint-Thomas. Cette soirée pro- 
met d’être intéressante alors nous vou- 
lons prendre cette occasion pour vous 
inviter à y assister, 


A notre dernière réunion générale, ‘ 


le 8 mars, nous avons eu le plaisir de 
recevoir un groupe de la ville qui don- 
ne des conférences au sujet du R.P. A- 
braham, s.j., un prêtre canadien qui est 
missionnaire aux Indes. Ce groupe nous 
a exposé les problèmes que le Père 
Abraham essaie de solutionner et nous 
a présenté des vues et des rubans so- 
nores que prépare lui-même, le Père 
Abraham, et qu'il fait par la suite cir- 
culer à travers notre pays pour faire 
connaître sa mission. 


Samedi le 2L mars, plusieurs mem- 
bres du Club Montcalm assistaient à la 
soirée de variété du “Ukranian Catho- 
lic Youth Club” de la paroisse Saint- 
Joachim, Le Club Montcalm y présen- 
ta un sketch où figuraient France Le- 
vasseur, Irène Henley, Hélène Savard 
et Alice Dionne, et un quatuor compo- 
sé de Maurice et Emile Mandin, Ri- 
chard Bérubé et Paul Ledet, et ac- 
compagné au piano par France Levas- 
seur. Nos représentants remportèrent 
un très beau succès, France Levasseur 
reçut le trophée accordé à Factrice la 
plus douée de là soirée, et le quatuor 
gagna le trophée présenté au meilleur 
groupe de chanteurs. Nos félicitations 
À ces personnes, car cest une belle 
chose que de recevoir deux trophées 
dans une compétition ouverte à tous 
les clubs de jeunes de la ville. 


Dimanche le 22 mars, notre réunion 
générale fut remplacée par le Bingo 
aux jambons annuel de la paroisse St- 
Thomas. ‘Il serait injuste de’ne pas 
faire remarquer le beau travail et le 
dévouement des hommes de Ja paroisse 
qui ont organisé ce bingo. Ils méri- 
tent les remerciements et les félicita- 
tions de tous les paroïssiens, 


LE CLUB MONTCALM . 
de la 


PAROISSE SAINT-THOMAS D'AQUIN 


présente une 


Ecole Saint-Thomas. 91 rue et 86 ave 


DIMANCHE, LE 5 AVRIL, 


Adultes $1.00 


à 8h. 
Etudiants $0.50 


Offre d'emploi 


La Librairie SCHOLA d’Ed- 
monton recherche les services 
d'une personne pouvant parler 
et écrire les deux langues con- 
venablement pour travail gé- 
néral de magasin et répondre 
à la clientèle, — La connais- 
sance du clavigraphe aiderait,. 
— Salaire proportionné aux 
aptitudes. 


S'adresser au gérant 
11540 avenue Jasper 
Tél.: 488-1212 


Washington . .. 


(suite de la page 1) 


et dramatique entre les problèmes 
qu'ont exposés M. Johnson cet M. de 
Gaulle dans leurs discours presque si- 
multanés. 

Le gouvernement américain est as- 
sailli par la presque faillite de l’Allian- 
ce pour le progrès, malgré les sommes 
énormes consacrées jusqu'ici à cette 
association, par le continuel problème 
de Cuba, par la dispute au sujet du 


. canal de Panama. Les relations demeu- 


rent tendues entre les Etats-Unis et 
le Brésil, ainsi qu'avec le Pérou et V’Ar- 
gentine, qui songent de plus en plus à 
nationaliser les industries pétrolifères 
américaines sur leur territoire. 

DE GAULLE PUISSANT: 

De Gaulle au contraire se présente 
en Amérique latine avec une certaine 
puissance du fait qu’il est libre de tels 
handicaps. 

Le président français semble en plus 
porter avec lui la possibilité de créa- 
tion d’unc troisième force mondiale en- 
tre les Etats-Unis et la Russie. 

Officiellement, le gouvernement a- 
méricain juge que la visite du président 
de Ja France au Mexique et les voya- 
ses subséquents qu’il doit également 
accomplir dans d’autres pays d'Améri- 
que établira un espoir de relations plus 
étroites entre l'Amérique latine et les 
alliés des Etats-Unis en Europe. Le 
gouvernement américain aurait à plu- 
sieurs reprises invité les pays impor- 
tants d'Europe à établir des liens plus 
étroits avec les pays de l'Amérique cen- 
trale, de Y'Amérique du Sud et des 
Caraïbes. 

NON PREVUES: 

Mais des hauts fonctionnaires ad- 
mettent privément que les circonstan- 
ces spéciales qui entourent cette pre- 
mière visite de de Gaulle au Mexique 
étaient pas prévues dans le program- 
me politique américain. 

Ces dernières années, le chef. fran- 
çais a agi à l'encontre de la politique 
américaine à tant d'occasions qu’il est 
devenu habituel à Washington de cons- 
tamment s'inquiéter de ce que fera in- 
cessamment le président français. 


Notre ancienne principale, qui est 
maintenant provinciale des Filles de 
Jésus, Sr Marie-Elizabeth, était de pas- 
sage parmi nous. 

Dimanche eut lieu la dernière par- 
tie de cartes du carême, malgré le 
froid il y avait bonne assistance. 

M. et Mme Etienne Caouette ont 
acheté la maison de M. Louis Sabourin, 
au village, ils doivent déménager pro- 
chainement, 

M. Robert Fortier a commencé son 
travail de laboratoire à Edmonton. 

Dimanche, M. et Mme Richard Sa- 
bourin, Mme Corine Sabourin, Mme 
Kramps ont fait un voyage à Leduc. 


La radio et 
les Chanéens 


Ottawa. — Les postes de télévision 
de Radio-Canada dans tout le pays se 
sont transformés en classes pour une 
équipe de 22 producteurs et techni- 
ciens du Canada qui pourront, grâce 
à ce qu'ils y auront appris, mettre en 
marche, l'automne prochain, Ja télé- 
vision dans leur pays. À Vancouver et 
à Edmonton, tout comme à Winnipeg, 


‘ Toronto, Ottawa et Montréal, ces A- 


fricains acquièrent de l'expérience dans 
le domaine de la télévision, depuis la 
programmation jusqu’à l'établissement 
de relais microondes. Ces cours du- 
rent un an au maximum ct entrent dans 
le cadre de la participation canadienne 
au programme  d’aide technique au 
Commonwealth. 


Coût de l'assurance- 


. santé en Saskatchewan 


Regina. — L'assurance santé en Sas- 
Katchewan a coûté au cours de l’année 
1963, moins que prévu. 

La commission qui administre le plan 
d'assurance santé obligatoire a déposé 
son premier rapport, et constate ce fait. 

Le rapport souligne que le gouverne- 
ment a payé $19,500,000 pour les frais 
de médecins de 886,400 personnes, soit 


_ environ 95 pour cent de la population. 


(suite de la page 1) 


vèle un esprit nouveau dans les rap- 
ports entre les deux pays qui promet- 
tent de s’échanger des octrois éduca- 
tionnels et de coopérer plus étroite- 
ment dans les domaines commercial, 
culturel et technique. Le président de 
Gaulle remporta une grande victoire 
diplomatique lorsqu'il prononça un 
grand discours en espagnol à 300 mil- 
le personnes, du balcon de la résiden:- 
ce présidentielle, donnant sur la pla- 
ce de Ja Constitution à Mexico. De re- 
tour à Paris, après une visite de huit 
jours au Mexique et dans les Antilles 
françaises, des milieux en relations é- 
troites avec M. de Gaulle, décrivent ce 
voyage comme étant un grand triom- 
phe politique. 


*+ # + 
Indes. — Des violentes émeutes 
entre les deux communautés antago- 


nistes hindous et musulmanes dans le 
Nord-Est du pays font des centaines 
de morts, et des centaines de blessés. 
Le gouvernement de Ia Nouvelle-Del- 
hi a recours à la troupe pour rétablir 
l'ordre, et ces émeutes suscitent Ja 
crainte d’une guerre en règle entre 
l'Inde, où les hindous dominent et le 


Pakistan où les musulmans forment 
la majorité. 
++ + 3+ 
Genève. — La conférence des Na- 


tions-Unies sur le commerce ct le dé- 
veloppement s'ouvre à Genève par un 
pressant appel du secrétaire-général, 
M. Thant, priant les pays plus fortunés 
d'aider les nations en voie de dévelop-. 
pement. Le ministre des affaires ex- 
téricures du Canada, M. Paul Martin, 
fait le point de notre pays, déclarant 
qu’il s'oppose à la création d’une orga- 
nisation commerciale mondiale. Il an- 
nonce que l’aide du Canada à létran- 
ger augmentera de 50 pour cent et 
qu'il passera à $180,000,000 cette an- 
née, 
+ * C3 


Dallas. — L'avocat Melvin Belli, 
renonce à défendre les intérêts du com- 
damné à mort Jack Ruby, à la deman- 
de de Ja famille de l'accusé qui mani- 
festa son mécontentement du système 
de défense adopté par Belli. 
# # # 

Washington. — M. Picrre Salinger 
démissionne soudainement comme se- 
crétaire à l'information de la Maison 
Blanche et briguera le poste de séna- 
teur de Californie. Cette démission 
provoque dans Ja capitale fédérale a- 
méricaine une vague de spéculations 
touchant aux relations entre le prési- 
dent Johnson et le procureur général 
M. Robert Kennedy et à l'avenir de 
l’ancienne équipe de conseillers du pré- 
sident Kennedy. Le successeur de M. 
Salinger comme secrétaire de presse 
du président des Etats-Unies est M. 
George Recdy, qui depuis de nom- 
breuses aunées était collaborateur de 
M. Johnson. 


Promesse 


Ottawa. — Les ventes de blé du 
Canada à la Russie continueront vrai- 
semblablement dans les années à ve- 
nir, C'est l'ambassadeur soviétique au 
Canada, M. Ivan F. Shpedko, qui la 
déclaré à Winnipeg. Le volume de ces 
ventes n'atteindra peut-être pas le 
demi-milliard de dollars de l'an der- 
nier mais il sera suffisamment consis- 
tant pour prouver la sincérité soviéti- 
que dans son désir d'accroître ses é- 
changes commerciaux avec le Canada. 
Il espère que ces échanges ne forme- 
ront pus ‘un sens unique”. 


IL FAUT 
L'ESSAYER 
POUR LE CROIRE 


La nouvelle 


La Scie à chaîne 
la plus légère au monde 


° Ne pèse que 12 Ibs sans la barre et 
la chaîne. 
e Coupe à travers un troue de, 12 


pouces en 10 secondes et coupe des 
arbres de 3 pieds de diamètre. 


Venez voir une démonstration gratuite 


STANDARD GARAGE 
BONNYVILLE, ALBERTA 


JOUSSARD FUR FARMERS 
CO-OP LTD. 


JOUSSARD, ALBERTA 


WESTERN CANADA MEWS LTD. 


.(PALACE OF SWEETS) 
Magazines et journaux français (de Québec et de France) 
: bonbons de choix 
VARIETES DE TABAC EN FEUILLES DE QUEBEC 
$1.10 à $1.40 LA LIVRE 
Aussi tabac .en feuilles coupées. 


10359 ave Jasper 


(en face de l'Hôtel Cecil) 


Edmonton 


club du président 


prochaine assemblée : 


Mercredi, le 3 avtil 1964, :à éhprécises: 
A là cafétéria du Financial Building 


au ‘programme : 


+ Discours préparés : 


Sous la présidence de M. Louis Prince 


M. IRENEE TURCOTTE 


Discours-éclairs : 


M. AIME DERY 


Sous la présidence de M. Lucien Villeneuve 


Grand critique : 
Un Collégien 


° Grammairien : 
Me William Stainton 


Pour plus d'informations, veuillez téléphoner à : 


M. Jrénée Turcotte, prés. 


GA 4-5382 


M. Paul Doucet, dir. des programmes — GE 3-1370 
BIENVENUE A TOUS ! 


Les biens des Juifs 
disparus 


Berne. — L'enquête ouverte par le 
gouvernement suisse sur les biens lais- 
sés en Suisse par des étrangers ou a- 
patrides -— principalement des Juifs 
victimes du national-socialisme avant 
et pendant la dernière guerre — a per- 
mis de chiffrer le montant de ces biens, 
non réclamés depuis 1945, à près de 
$2,200,000. Compte tenu de certains 
cas douteux, le recensement effectué 
auprès des banques et autres organis- 
mes fiduciaires, évalue en effet le mon- 
tant des biens constitués par des comp- 
tes bancaires et postaux, comptes d’é- 
pargnes et de dépôts, prestations das 
surances échues, papiers-valeurs et au- 
tres métaux précieux, objets de valeur 
et bijoux, à $2,201,611. Ces biens ap- 
partenaient à 961 propriétaires, étran- 
gers ou apatrides, dont on est sans 
nouvelle et qui ont probablement dis- 
paru dans les camps de la mort. 


Exode de compagnies 
québécoises? 


Pembrouoke. — Le gérant intérimaire 
de l'Association de développement de 
l’est ontarien a déclaré que des négo- 
ciations sont en cours pour aider un 
certain nombre de compagnies situées 
dans le Québec à s'installer dans l'est 
de l'Ontario. 


M. William Urquhart à dit au conseil 
municipal de la localité qu'un nombre 
“assez considérable” de compagnies a- 
vaient exprimé le désir de quitter le 
Québec pour s'établir en Ontario, Il 
a cependant refusé de nommer les so- 
ciètés en question ct il n'a pas dit non 
plus pour quelles raisons ces déména- 
gements étaient envisagés, 


ILS COMPRENNENT: 


. Services d’anesthésistes. 


# Go 107 


prescrits par un médecin. 


ot 


Pour une 
Pour une 
Par ceux 
Pour une 
Pour une 
Pour une 


ALBERTA MEDICAL PLAN 


INSCRIPTION 
OUVERTE 


‘pour 


31 JOURS 
_ SEULEMENT 


Du 16 mars au 15 avril inclusivement 


Les bénéfices entrent en force le 1er mai 


Les bénéfices du Alberta Medical Plan 
sont offerts à tous les Albertains! 


1. Paiement des soins médicaux, chirurgicaux et obstétricaux chez tous 
les médecins, requis pour des traitements thérapeutiques préventifs. 


. Soins et consultations spécialisés lorsqu'ils sont requis. 


. Les soins et services en laboratoires, tels que Ravons-X, lorsqu'ils sont 


. Après deux ans continuels de protection par l'Alberta Plan, le membre 
et ses dépendants pourront recevoir un examen médical annuel pour 
assurer qu'ils sont en bonne santé continuellement. 


Vérifiez votre Retour d’Impôt fédéral! 
* une subvention de prime veut être obtenue. 


Par ceux dont le revenu n’est pas taxable: 


Pour une police couvrant une personne: 818.00 par année. 

police couvrant un couple sans dépendant: $42.00 par année. 
famille de trois ou plus: $72.00 par année. ‘ 
dont le revenu taxable est moins de $500.00: 

police couvrant une personne: $9.00 par année, 

police couvrant un couple sans dépendant: 821.00 par année. 
famille de trois ou plus: $36.00 par année. 


Voyez la compagnie d'assurances de vatre choix aujourd’hui ou le 


Medical Services (Alberta) Inc. pour obtenir une protection médicale 
par Alberta Medical Plan, 


Alberta Medical Plan 


FERD NADON 


BIJOUTIER 
REPARATION DE MONTRES 
ET BIJOUX 
en face de la “Bay” 
10115 - 102ème rue, Edmonton 


Faisons commissions. Portons valises, 
caisses. Livrons paquets, messages. 
Garcçoris et autos à votre service. 

T. M. CHAMPION 


CHAMPION'S 
PARCEL DELIVERY ‘ 


10293 - 106 rue 
Tél. GA 2-2246 GA 2-2056 


Construction de maisons 
modernes et à votre goût 

Hebert & St-Martin 
Construction Ltd. 
23 Mount Royal Drive 


C.P. 249 Tél. 599-6475 
St-Albert, Alberta 


Achetez tous vos vêtements 
d'enfants chez les” 
frères Tougas, propriétaires 1le 
Jack and Jill 
Avenue Jasper, à l'ouest de 
l'Hôtel Cecil 
Westmount Shopping Center 
et 


3onnie Doon Shopping Center 


cn 


La femme avisée sait où acheter 
Les auditrices de “AVEC SIMONE’” achètent toujours 
au grand magasin familiale LA BATE D'HUDSON. 


à À 9h.5 tous les matins écoutez l'émission 


: "AVEC SIMONE" 


a 
rs 


Présentée par 


La Baie d'Hudson 
CHFA 


LA SURVIVANCE 


HORAIRE DE MESSES 


Au service des Canadiens français 

à Edmonton 
. 108A ave et 96e rue — 
0 — 12h.30 et 5h.00 pm. 


avenue et 110e rue — 
6h.30 — 7h.30 — 9h.00 — 10h.00 — 11h.00 — 12h.15 pm 
SAINT-THOMAS : 8520 - Ile rue — 
Dimanche: 8h. — 9h.30 — 11h. 
Q——————— 


1MMACULEE-CONCEPTION 
8h.00 — 9h.00 — 10h.3 


GAINT-JOACHIM: 99e 


A CBXT et CBAXT- 


Programmes 
français 


Mercredi le 25 mars 1964 


RETRAITES | 
FERMEES 


| 
| 
| 


SAMEDI 28 MARS A.M.: = 
1 Rs . ie ” 9.30-—Coucou — Emission pour les : 
jeunes es 
C h F A 10.00 — De 9 à : — ‘FTéléroman de NC 
Marcel Dubé mettant en ve- . 
ité dette Jean Duceppe et Denysc Etoile du Nord 
les fermiers sont invités ete Je ile du N 
à é 10.30—Bras dessus, bras dessous — HOMMES 
 . Emission ee Un- 26 au 25 mars 
É tés: Lise Duval, le danseur 
‘“’La cote du marché local” ie Dr S. Lynch 


présentée par 


L'Alberta Wheat Pool 


au Journal agricole à 12h.45 p.m. 


La semaine à 


Radio Sacré-Coeur 
(du 30 mars au 3 avril 1964) 


LUNDI: Roger Brien, acad., “Reste avec nous, ’Seigneur” 
MARDI: Henri-M. Guindon, s.m,m.. “L'origine du monde” 


MERCREDI: Soc.cath. de la Bible, “La Résurrection: un double sommet” 


Cing générations: (dans l’ordre d'ancienneté) Mme Harmel Potvin, d'Edmonton, Mme Odile Vust de 


LE Le 
ER Ë 


Onoway, Mme Edna Renaud, de Onoway, Mme Pauline Arnold, d'Edmonton, et bébé Scoat Arnold. 


l’Antenne 
de 


COMMISSION 
LAURENDEAU-DUNTON: 
Reportages spéciaux 

À compter du 30 mars, le réseau ra- 
diophonique de Radio-Canada diffuse- 
ra un reportage spécial sur les séances 


HORAIRE DU 
VENDREDI SAINT: 
6.50—-Bonjour 
6.55—Nouvelles 
7.00-—-Musique sacrée 
S.00—-Nouvelles 


Cia 


Les rabbins européens 


Benny ct les choeurs de Bras 
dessus, bras dessous sous la di- 
rection de Roland Séguin. 
11.00—La Faim des autres — La sous- 
alimentation dans le monde, 
Animateur: Jean-Paul Lefebvre. 
11.350—L'Exposition universelle du Ca- 
nada — Invités: André Knic- 


9112-135 ave, tél. 474-1758 
M. Maurice Lavallée … 
14002-134 rue, tél. HU 83516. 
Me Guy Fontaine Le 
14931-92 ave, tél. 459-0702 re 
DAMES . 
14 au 16 avril 


protestent wasser, directeur de lExposi- Mme Eloi Pétrin 
tion, Edouard Fiset, architecte 
Rome, — Le comité permanent de in che et: Eomand Séuin 10233-114 rue, tél, HU 68-399 


la conférence des rabbins curopéens, 
qui vient de siéger pendant trois jours 
à Rome, a remis à l'ambassadeur de 
VURSS un aide-mémoire protestant 
contre l’injuste discrimination dont se- 
rait l’objet la religion juive en Union 
soviétique. 


Dans son aide-mémoire, le comité af- 
firme que, sur les 450 synagogues qui 
existaient en URSS en 1954, il n’en sub- 
siste que 96, les autres étant fermées. 
L'unique séminaire rabbinique de 


DIMANCHE 29 MARS a.m.: 

9.30-—Cocur aux poings — “La Let- 
tre”, Un écrivain publique se 
paie la tête d’un escroc. 

10.00—Les Belles Histoires des pays 
d'en haut Téléroman de 
Claude-Henri Grignon. Bijou et 

Nanet ont leur nouvelle maison. Julie 
a un accident. 

10.30—La Poule aux oeufs d'or — 
Quiz animé par Roger Baulu. 

11.00—Tète d'affiche — Du restau- 


Mme N. Mercier 
10145-153 rue, tél. 499-4417 
Mme Gérard Leblanc 
St-Albert, tél. 599-6315 
Mme A. Piché . 
11646-111A ave, tél. HU 83041 
COUPLES MARIES 
22 au 24 mai 
M. et Mme Léo Chalifoux 
9372-83 rue, tél. HO 6G-5639 
M. et Mme B. J. Rompré 
10635-50 rue, tél. HO 9-2%8 


publiques de la Commission royale 8.05—Sports URSS a pratiquement cessé de fonc- rant chez Jacques Labrecque, M. et Mme L. Fournier Les 
EUDI: Abbé G Chalif G. Ch d'enquête sur le bilinguisme ct le bi- 8.10—Méditation du vendredi saint  tionner, les autorités ne lui permet avec Doris Lussier. Animateur: 13416-109A rue, tél, 477-233 
; ; On Four Ge. Chen, culturalisme 8.28—Nouvelles tant de recevoir que quatre élèves, Jacques Normand. M. et Mme M. Lehodey sn 


“L'engagement chrétien des jeunes” 


VENDREDI: Jean Galot, S.J., “M'aimes-tu?” 


CHFA — 680 — 4h.45 à 5h. pm. 


NN 


%%° Nos Programmes “ 


8.30—Musique d'orgue 
8.55—Avec Simone 
9.00—Nouvelles 
9.01—Festival 
10.00—Radio-journal 
10.02--Musique sacrée 
10.30—Partage du jour 
11.00—Radio-journal 
11.10—Musique sacrée 
11.35—Eclairez-moi s.v.p. 
12.00 —Angelus 
12.02-—Musique en dinant 
° 12.15—Nouvelles 
12.25-—Sports 


Ces émissions, réalisées par le Servi- 
ce des nouvelles de Radio-Canada, con- 
sisteront en interviews et, à l’occasion, 
en commentaires de la part des mem- 
bres de la Commission. Celle-ci siége- 
ra dans plus d'une vingtaine de villes 
du Canada, de Terre-Neuve à la Co- 
Jombic-Britannique. 

François Morrisset, reporter spécia- 
liste du Service des nouvelles, a été 
affecté à ces reportages et tentera, a- 
vec laide de ses invités, de taire le 
point, chaque semaine, sur l’évolution 


En Union soviétique, ajoute l’aide- 
mémaire, les Juifs ne sont pas autori- 
sés à organiser collectivement leurs 
cérémonies religieuses, ne peuvent se 
procurer ni articles rituels ni livres de 
prières, et ne sont pas autorisés à en- 
tretenir des contacts avec les organisa- 


tions religicuses juives étrangères. 


Campaane en faveur 


Ei Condor ... 


(suite de la page 7) 


propriétaire de ce théâtre, Remigio 
Paone, président de YAssociation des 
Impresarios d'Italie. 

Les Juttes idéologiques au sein de 
l'université, la corruption en haut lieu, 
un scandale mis à jour par une com- 
mission d'enquête font d“El Condor” 
une oeuvre pleine de réalisme, qui ré- 
vèle aussi une jeunesse assoifée d’es- 


1616L-107A ave, tél. 499-5359 
M. et Mme Adrien Gamache 
St-Albert, tél. 599-6069 


Cuba: aucune ententl 
avec la Shell | 


Caracas. — M. John Loudon, dei 
teur de la Royal Deutch Shell, a dti 
ré que la Shell n'avait pas entamé 4 
négociations avec le gouvernement «ik 
bain en vue d'obtenir des indemilk 
pour la confiscation des biens de l 


LUNDI AU 8.30—(selon le jour) 9.02—Ballade musicale des séances et sur les mémoires sou- ]2,30—Qu’en pensez-vous de R. Kennedy pérance. ds . ï ts h “" ; 
VENDREDI 10.00—Prog. ukrainien | 9.30—Prog. norvégien mis par divers organismes, SlOUPE-  12.45-—Journal agricole Nine Vale CUS Sonite dé ut La première nordraméricaine cut 1. ne Cuba . as été envi 
6.50—Ouverture 10.30—(selon le jour) 10.30—Ballade musicale ments et personnes, d’un océan à l'au- 12,58 Nouvelles à la candidature de M. Robert Kennce- Hee Fe 8 ACISbEe Halte ont M pra ex se Ja position 4 | 
6.55—-Nouvelles 11.00—Manchettes 11.00--Messe dominicale tre. 1.00—Sept Paroles du Christ y à la vice-présidence des Etats-Unis  * Québec ct fut suivie de 13 représen- L ° Shell : D ER is 
7.00—Chez Miville 11.02—Abat-j 2.15 reporté SOCLaUt cc £.  9,00—Nouvelles CE Presence CES BEST Stations dans cette ville et à Lévis. a Shell au Dr Raul Leoni, qui a pie 
2 .02 jour 12.15—Nouvelles Ces reportages spéciaux seront pré 2.00—Nouvelles a été créé, à New York. Les responsa- Sstllenent Res toctioe de 

. ; pas € se n . n . ù is: 2.02—Requi Gas; Fes DS n Fi : _ Ses S 

se . es : Em ri à FRE SR » : SORIES AUX se suivantes RE . Ru de Cherubini bles de ce nouveau comité, qui tien- UNE REVOLUTION DANS LA dent du Venezuela. Le président 
8.00--Nouvelles ss Fac 1245 Musique en dinant _ ne M et onte, Fees vendredi saint nent à garder Vanonymat jusqu'à ce TECHNIQUE THEATRALE tancourt, prédécesseur de M. Leon 

: SAMEDI SE He et 22 juin. : : ue leur organisation ait été enregistré Par son sytème de doublage simul-  vait indiqué » V'enezuc rép 
8.05—Sports 6.55_Bonjour L.00—Prog. italien , 5.00— Nouvelles a g { £ y e doublage simul-  vait indiqué que le Venezuela puni 


8.10—Prière du matin 


2.00-—Prog. hollandais 
8.15—Radio-Réveille 


3.00—Prog. polonais 


7.00—Nouvelles 
7.02—Musique en tête 


5.02—Chants grégoriens 
5.30— Nouvelles 


Le chapelet 


par Je secrétaire d'Etat à New York, à 
Albany, ont tenu à souligner qu'ils a. 


tané, “El Condor” apporte quelque 
chose de nouveau à la technique thé- 


cesser de faire le commerce avec 1 
pays ayant des relations commerdiss 


issaient sans le consentement ou l'au-  âtrale, “la plus grande révolution de- avec Cuba. O it savoir que M. La 
8.30—Manchett = 5.39—_Ch: Écori FSU: ne M E F c- avec Cuba. On croit savoir que M. Lu 
832_Radio-Réveille EN . ie ee. a : î Fu _ da torisation du procureur général. M. puis l'invention de la scène tournante”, don a donné au nouveau présidentlii 
9.00—Nouvelles 7.35—Musique en tête 530$ 2 Me à CHFA M Le Robert Kennedy est intervenu plusieurs selon !y Tempo, de Rome. Une troupe  surance que li Shell ne concluen ll 
9.05-—Avec Sion 8.00—Nouvelles on ie se 6. 05 _S fois déjà pour tenter de décourager les de professionnels parisiens à enregistré  eun accord en vue de la vente, à CSS 
é < ‘ 8.05—-Sports -JU—Radio-Journ 05—Sports responsables du parti démocrate qui sur bande magnétique le dialogue » pétrole -énézuélie ‘5 
9.10—Intermède 8. 10—Prière du matin 6.30—Cabaret du soir MARS 1964 B.10—Intermède Encticg pu de pétrole brut vénézuélien. 


9.15—Vie de Femmes 
9.30—Partage du jour 
10.00-—Nouvelles 


8.00—Informations 
8.30--Cabaret du soir 
10.00—Prog. ukrainien 


8.15—Musique en tête 
8.30—Nouvelles 
8.32--Musique en tête 


6.15-—Chapelet 
6.30—Passion selon S. Mathieu 
8.00—30" d'inf. 


97. Les familles T. Rémillard et J. 
Henley, de Girouxville 


voudraient le pousser à se présenter à 
la vice-présidence des Etats-Unis aux 
côtés de Lyndon B. Johnson. Avant les 


français qui est diffusé par haut-par- 
leurs dans la salle, tandis que les ac- 
teurs parlent dans leur langue, es- 


acteurs eux-mêmes.” 
La “Tribune de Genève”, le À 


| f Le na: , élections primaires du New Hampshire,  pagnol et portugais. | 14e 
10.02—Vos souhaits à 10.30-—Musique de danse 28. Les employés de Fhôpital Gé- 8.30—Passion selon S, Mathieu a. à de = A de Me » grand quotidien de Suisse fran 
9.00—Tante Lucille E éral, d'Edmonton au où il a obtenu près de 15,000 voix, M. Le “Québec Chronicle Telegraph” © ; 1: 
10.30-—Troubadours 3 : [11.00—Sous l’abat-jour nets 10.00—Programme ukrainien - it Fait savoir ail n'était écrit: “Loc à Re écrit: “Cette nouvelle méthode dilg 
: 9.30—Un beau samedi . familles He - L L Kennedy avait fait savoir qu'il n'était écrit: “Les gestes et la synchronisation 

11.00-—Radio-Journal 12.00——Nouvelles 30. Les familles Joseph et Donat Le 10.30—Le bel âge : 2 : < tation d’ ièce en Jangue ét 
11.10-—_Sports 10.00—Nouvelles à. ; rss mire, de Faïher. 1.00 N Îles pas candidat et que ce serait au candi- sont excellents et coïncident de façon ‘4197 ŒuRe piéce en anne 

° p ; 10.02-—Vos Sauhaits 12.05—Fin des émissions 31. Les Fe llards du Foyer Youvil il. NN ges dat à là présidence de choisir son “co- si parfaite avec le dialogue que le spec-  °MYTTA PORCELAINE VIE 
11.15—Jeunesse Dorée cts : Vas; h0s VICINATOS QUE OVER LOU 11.02—Sons l’abat-jour nn Soda 0 e ë aux échanges théâtraux. {l faut 41028 
1130 Manchettes 10.30—Aven. de Tintin LUNDI: le de St-Albert. 11.53 Nouvelles équipier” au moment de la convention  tateur oublie rapidement que les ré  Ÿ® FR M Gros mes de 
1181 11.00— Nouvelles 7.00—Ensemble vocal DDR UN ERES nationale démocrate, pliques ne sont pas données par les ‘ut Cette démonstration était 51 


1— Visages de l'Amour 11.10—Un beau samedi 
11.45-—Musique en dînant 1115-—Vers demain 


12.00—Angelus 
12.02--Musique en dinant 
12.15—Nourelles 
12.95—Sports 
12,30--Musique en dinant 
12.45—Journal agricole 


7.80—Ârts et Lettres 
8.30-—Toutes les scènes 
10.30—Le bel âge 


11.30-Un beau samedi 
12.00—Angelus MARDI 
12.02—Musique en dinant +002 Une chanson 


12.10—- Nouv. agricoles = : 
12.23 Sports 1.30—Canada-français 
12.30— Avotre 


santé 


L.00— Fémina 2 ve 9.00—Concerts 
. 12.40—Variétés a 2 
1.15—Psychologie 1.30--Nc 10.50—Le bel âge 
1.29-_—Manchettes 50 Nouvelles = 
= - 1.32—Variétés MERCREDI 


1.30——Plein soleil 
2.00—Nouvelles 
2.09—Sieste musicale 


7.00—Petit concert 
7.30 — Américain 
8.30— Concert 


3.00-—Nouvelles 
3.02—Variétés 
3.30—-Variétés 


70 Nouvelles 4.00-—Prog. Italien 10.30—Le bel âge 
3.05—Divertissement 4.30-Proc : : 
3.55—Sports De Une JEUBI: 


5.00—Langue b. pendue 
5.30—Variétés 
6.00—Reportage 


7.00-—Variétés du Qué. 
7.30—Place publique 
8.30-—Symphonies 
G.30—Chapelet 9.15—Trio vocal 
6.45—Hockey 9.30—Récital d'orgue 
8.30—Samedi avec Paul |10.30—Le bel Âge 
10.00--Prog. ukrainien 


4,00—Radio-Journal 
445—Insp. Tanguay 
4.30—Boîte aux surprises 
445—Radio S.-Coeur 
5.00—-Nouvelles 

5.02—Musique et trafic 


6.00-—Nouvelles | VENDREDI 
CE 10.30—- 

6.10—(selon ‘le jour) 11 ar rl Faul 7.00—Chorale 

6.15—Plus belles voix : | 7.30— Chasse 


6.45 Chapelet 12.05—Fin des émissions 


7.00—{selon le jour) 
7.30—{selon le jour) 8.55—-Bonjour 9.30-—Prog. hollandais 
8.00—Information 9.00-—Nouvelles 10.30-—Le bel âge 


Se 
TE 


RE 


Comité du Chapelet, 
Poste CHFA, 

10012 -109e rue, 
Edmonton, Alberta. 


8.30—Histoire à 4 voix 


DIMANCHE 9.00—-Sérénade 


8.30—Hier et aujourd'hui 


EEE ELLE | 12.05—Recucillement. 


Vous aussi, 


vous pouvez profiter 
des tarifs 


lls voyagent par le CN, parce que, jusqu'au 
1er juin, los lundis, mardis, mercredis, jeudis 
et samedis sont presque tous jours Rouges. 
fsvoyagentparleCN,parcequ'ilsépargnent 
davantage lorsque deux personnes ou 

plus partagent la même place en voiture- 
its. Los occupants des voitures-lits ont 
droit à des repas gratuits en territoire 
Rouge, Blanc et Bleu. Toutes les places 


d'edmonton à: 


point convaincante.” 


vancouver $14,50 


saskatoon $7.00 
Winnipeg $15.00 
regina $10.00 
toronto $32.50 


des voitures-coach du Super Continental 
et de l'Océan Limité sont réservées, sans 
frais supplémentaires. 

ils voyagent par le CN, parce que, dans le 
train, on peut se dégourdir les jambes, 
manger, se rafraîchir etbien dormir. En 
somme, des voyages reposants, agréables! 


Mou cher Monsienr, 


Veuillez trouver ci-inclus mon offrande : 
pour aider au maintien de la récitation 
quotidienne du Chapelet à la Radio. 


rouge, blanc et bleu 


fls voyagent par le CN, parce que les jours 
Rouges sont de retour! 


Nom RE Me ce st Len AT ee {ls voyagent par le CN, parce que les tarifs- ls voyagent par le CN, parce qu'ils veulent 
aubaine des jours Rouges sont sensa- profiter des tarifs économiques. Voici 
Adresse ue tionnels. Demandez dès aujourd'hui le quelques prix de billets simples en voiture- 


calendrier Rouge, Blanc et Bleu du CN. coach, les jours Rouges: 


CELLES ES LECELELEEECEEE ECC ECECCEECCECREECOEONRERREEE PENSER EEE 


entotenssssvessese 


h Mercredi le 25 mars 1964 


Misites 
__ La Commission du cen- 
oncé l'octroi d’une somme 
à doux organisations qui 
Brent des visites interprovinciales, 
Ée interprovinciales recevront 
-# 000 et le Conseil canadien des chré- 
ns ct juifs 85,000 afin de permettre 
| n plus grand nombre de leurs pro- 
| s de voyager en dehors de Jeur pro- 
| ee respective. Cet octroi est le pre- 
D d'un programme de $100,000 grà- 
viron 8,000 jeunes Cana- 


R Oitawa. 
Boire a ann 


LL auquel en 
Aiens visiteront les 
e autres organisations. recevront 


autres provinces. 
Duinz , 
D ntôt des bourses qui leur permet- 
nt d'organiser des visites dans Îles 
n 


: tres provinces cette anmec. 


À L'AUDITORIUM DE L'ECOLE SUPERIEURE 
VICTORIA COMPOSITE 


coin de la Kingsway et de la 101e Rue, Edmonton 


A la suite d'une tournée triomphale dans 24 villes et 
municipalités de la Province de Québec, la Force interna- 
tionale de Réarmement moral à laquelle se sont joints 


un groupe dynamique d'étudiants canadien- français 


el condor 


présente 


URSS SS RS 


ke voir.” 


(Jean Béraud, “La Presse” 


SR LR RNA RERERARSENEE RUES een Sets SÉRUM RARES LRSRERESÉELSLLLSÉERESÉLÉERLAEI SEE M 


Sous 


EN ALBERTA 


[A NOUVELLE 


de changement de la vieille à la nouvelle bouteille 
J" lieu en Alberta vers le 23 mars 1964. Ceci culminera 
he longue recherche par Findustrie des brasseries dans 
D UUt d'obtenir une meilleure bouteille de bière. 
à résultat est une bouteille compacte — retournable, 
Viron trois pouces plus courte que la vieille bouteille. 
. us lévère, un peu plus grosse et contenant 


Môme volume de 12 onces. 


t remboursable 


“IT fait bon entendre la jeunesse s'exprimer 
avec cette violence et cette franchise; il 
fait bon voir qu'elle croit en l’art dramatique 
pour faire connaître et répandre ses idées. 
À ce titre, “El Condor” est un très bon 
spectacle et il faut inviter le publie à aller 


peu 


te cette nouvelle boutcille, les buites seront plus 
tes, plus propres ct plus faciles à porter. 


à nouvelle bouteille compacte 


THE CARLING BREWERIES (ALBERTA) LTD. — 


4, 


Politique de 


“s . 
gaspillage‘’ 
Basthourne, == M. Ceorge Brown. 


chef adjoint du parti travailliste britan- 
nique, à accusé Je premier ministre sir 
Alee Douglas-Homc. d’avoir “substitué 
à la défense britannique une danse 
machiavélique autour d'une symboli. 
que bombe atomique”, 11 a ajouté que 
les conservateurs avaient gaspillé F'ar- 
gent des contribuables avec une facili- 
té jamais égalée au cours de leurs 12 
amies de gouvernement, “Et l'aviation 
manque d'avions, la marine de bateaux 
ail poursuivi, Notre flotte de lt Méc 
diterranée ne compte plus qu’une poi- 
gnée de frégales et de dragueurs de 
mines et nos soldats sont envoyés 


à 
l'étranger mal équipés”. 


en français 


Ecrit par des étudiants universitaires 


de l'Amérique latine 


forts. 


re 
réveil. 


(Lorenzo Paré, “L’Action”, Québec) 


LUNDI, LE 30 MARS, à 8h.15 P.M. 


Billets: Réservés, 53.00 


sièges non-réservés, $2.00: étudiants, $1.00 


Ë Billets en vente au comptoir des Allied Arts, 
4 situé au rez-de-chaussé de la Compagnie Hudson’s Bay, Tél: 422-2454 


ainsi qu’à la porte. 


“ALBERTA BREWERS’ AGENTS LIMITED 


REPRESENTING: 


LABATT'S ALBERTA BREWERY LIMITED 


LT Z 


“Le dynamisme du théâtre et la passion 
des acteurs rendent à des vérités bien vicil- 
les, presque oubliées, un éclat déconcertant 
à force d’être neuf! Pour beaucoup, “El 
Condor” peut ranimer Je feu qui couve sous 
la cendre de nos routines et de nos con- 
Pour beaucoup de nos catholiques 
qui se sont assoupis, cette tempête du bien 
qui s'élève pourrait être le moment du 


_ GARY BREWING & MALTING co. LTD, 
— SICKS' LETHBRIDGE BREWERY LTD. 
BOHEMIAN MAID BREW 


Repas complet 
en cinq minutes 


Don Mills, Ont, — M, EL. Norton 
Wyse, directeur de li publicité de la 
Salada Foods, à annoncé qu’une cam- 
pagne de publicité serait lancée le 14 
mars prochain, pour inviter les ména- 
xères canadiennes à préparer un repas 
comprenant de la viande, des pommes 
de terre et dus légumes en cinq minu- 
tes. Cette campagne de publicité, qui 
offrira trois bons d'achat, aura pour 
thème “Nous avons préparé ce déli- 
cieux repas en 5 minutes, pouvez-vous 
faire de même?” 


‘Trois importantes compagnies de pro- 
duits alimentaires participerent au lu 
campagne. 


Conirlbuting to 


ING CO. LTD. Alberta's Economy 


LA SURVIVANCE 


Pour notée prochain Cong rès 
La Caisse populaire: une école d'esprit 
de travail et d'économie 


Causerie prononcée par M. Laurent Hébert 
à l'émission ‘’Notre pays et les nôtres” 


La caisse populaire est une associa- 
tion cuopérative d'épargne et de cré- 
dit, Elle n'est pas une simple accumu- 
lation de capitaux mais une réunion de 
personnes qui éprouvent tous les même 
besoins économiques ct qui 
s’entr’aider. 

Elle exerce ses activités dans les 
limites d’une paroisse ou d'un groupe. 
Lorsqu'une Caisse populaire est fon- 
dée, les fondateurs doivent clairement 
déterminer les cardes territoriaux où 
elle opérera: une paroisse, un groupe 
d'employés d’une même usine ou com- 
pagnie ou un corps professionel. 

Les conditions d'admission peuvent 
être remplies par tous. Il suffit d’être 
“Honnète, bon payeur, sobre et bon 


“El Condor” 
en français à 


Edmonton 


D'octobre 1963 à février 1964, une 
troupe de gens représentant 17 natio- 
nalités à sur invitations parcouru Ja 
province de Québec et joué devant plus 
de 45,000 auditeurs dans 24 de ses 
villes “El Condor”, pièce écrite et 
interprétée par des étudiants, des tra- 
ailleurs et des industriels du Pérou, 
de la Bolivie et du Brésil. 

Pendant ces quatre mois, 19 hôpi- 
taux, 31 couvents, 11 collèges et sémi- 
naires, ainsi que des centaines de foyers 
ent offert des logements et 7.400 repas 
aux membres de cette troupe. Le trans- 
port de J'équipement théâtral fut pres 
que partout pris en charge gratuite- 
ment par des compagnies de trans- 
port, Ces gestes ont grandement con- 
tribué à rendre possible Je 
d''EI Condor” a Québec, 

Ont pris part à celte action des di- 
rigeants de syndicats du Québec, des 
mineurs, des travailleurs d'usines, des 
débardeurs, des patrons, des politi- 
ciens, ete, Plus de 125,000 GCtudiants 
de 200 écoles, collèges et universités 
ont accueilli les membres de la troupe. 
Les éditorialistes des grands journaux 
ont commenté la pièce avec enthou- 
siasme. 


veulent 


périple 


“ET Condor” sera joué en français, 
Jundi, le 30 mars prochain, à Sh.15 p.m. 
à l’auditorium du Victoria Composite 
High School. Elle sera répétée en an- 
glais le lendemain et le surlendemain. 
mardi et mercredi, au même endroit. 
Les billets d'entrée seront en vente 
à Ja porte même, au coût de $3.00, 
$2.00 et $1.00 pour les étudiants. 

Créée en mai 1962, la pièce “El 
Condor” est l'oeuvre d’un groupe d'é- 
tudiants de la plus agitée des univer- 
sités d'Amérique latine, celle de San 
Marcos, à Lima. “Pour la première 
fois, l'Amérique latine à osé dire tout 
haut ce qu'elle pensait tout bas”, dit 
l'un des acteurs, le général Hugo Beth- 
lem, ancien ambassadeur du Brésil. 

Le condor est, pour les peuples des 
Andes, le symbole de l'indépendance 
et de Ja liberté. C’est le philosophe cet 
auteur ‘dramatique français Gabriel 
Marcel qui entendant parler de la pièce 
des étudiants péruviens, en suggéra le 
titre. 

“El Conder” à tout d'abord été pré- 
senté au Brésil où son succès fut tel 
que dix stations de télévision Je firent 
connaître d’un bout à l'autre du pays. 
Peu après la pièce à été filmée dans 
les studios du centre de conférences 
internationales du Réarmement moral 
situé sur l'ile de Mackinac, dans le 
Michigan. Cette pièce sud-américaine 
revient maintenant d’une tournée de 
treize mois en Italie et en Suisse fran- 
cuise, À Naples, “El Condor” ouvrit 
la saison d'hiver 1962-65 au Théâtre 
Mercadante, Après des représentations 
en Calabre et en Sicile, elle fut donnée 
à Venise, puis au Teatro Nuovo de 
Milan. ‘Je tiens à vous remercier 
d’avoir choisi mon théâtre pour vos 
représentations si originales et si né- 
cessaires”; télégraphia à la troupe Île 


{suite à la page 6) 


The Big Fisherman 
COTE MORALE: 

ADULTES et ADOLESCENTS 

Américain, 1959, 190 min, panavi- 
sion, technicolor. Drame pseudo-reli- 
gieux réalisé par Frank Borzage avec 
Howard Keel, Suzan Kohner et John 
Saxon. 

Ayant juré de tuer son père, la fille 
d'Hérode Antipas se fait engager sous 
un faux nom au palais royal où elle 
élabore ses plans meurtriers. Une ren- 
contre avec Jean-Baptiste, l'influence 
de Simon-Pierre et le sermon sur Ja 
montagne la feront réfléchir et elle de- 
viendra une disciple du Christ. 

Le film de Borzage ne correspond 
pas du tout au titre qu’il lui a don- 
né, L’intrigue est centrée sur une prin- 
cesse, qui veut se venger et non sur 


nt 


Ctuéma et culture 


travailleur” Hommes, femmes et en- 
fants peuvent en faire partie. 
BUTS 

Elle a deux buts principaux: 

1) enscigner à ses membres l'écono- 
mie et la prévoyance par la coopéra- 
tion; 

2) leur aider par des prèts et avances 
faciles à rembourser, 

Ainsi elle assure la pratique des 
vertus chrétiennes et sociales, elle en- 
seigne le respect des engagements pris 
et elle contribue à répandre parmi 
ses membres la connaissance pratique 
des principes élémentaires de Ja sei- 
encu économique. 

PARTS SOCIALES 

Les parts constituent le capital de 
la caisse. Elles sont de $5.00 chacune. 
Elles sont payables par versements ou 
elles peuvent être acquittées en une 
seule fois si on le préfère. Tout soci- 
étaire peut, quand bon lui semble, re- 
tirer toutes ou une partie de ses parts. 

Aux assemblées, chaque sociétaire n'a 
droit qu'a un vote, quel que soit le 
uombre de parts qu'il posséde. Ainsi 
les gros ne mangent pas les petits et ils 
ne jouissent pas d’une influence pré- 
pondérante, Un sociétaire ne peut avoir 
un nombre de parts supérieur à celui 
fixé de temps à autre par l'assemblée 
générale, car l'expérience prouve que 
si un sociétaire pouvait prendre n'im- 
porte quel nombre de parts, il pour- 
rait exercer une influence périlleuse 
sur Jes opérations de fa caisse en me- 
naçant de retirer son capital. 
EPARGNE 

Les sociétaires peuvent aussi dépo- 
ser leurs épargnes qui raippotent un 
taux d'intérêt raisonnable. Ces épargnes 
sont toujours retirables, Notons que la 
société ne fait des opérations qu'avec 
ses membres seulement, 

FRETS ET INTERETS 

Les petits prèts ont tojours la pré- 
férence sur les gros; par exemple, si 
cing sociétaires demandent à emprun- 
ter, l'un $800 et les autres $200 chacun 
on prètera de préférence aux quatres 
derniers, s'ils présentent mêmes 
garanties, 


les 


Pour faciliter le remboursement des 
prèts, le mode des versements périodi- 
ques est de règle. En voici deux exem- 
ple: 

a) supposons qu'un sociétaire em- 
prunte $100 pour trois mois. Il recevra 
toute la somme sans que l'intérêt soit 


enlevé. S'il peut remettre toute Ja 
somme, au bout d’un mois, lintérèt 


d'un mois seulement lui sera chargé. 

b) Un autre emprunt $100 pour dix 
mois, remboursable $S10 par mois. Au 
bout du premier mois, il paiera l’inté- 
rèt sur $100, après le second mois sur 
$90 et ainsi de suite. Pour le dernier 
mois, il ne paiera l'intérêt que sur $10. 

La caisse populaire n'exige donc 
l'intérèt que pour le temps où on se sert 
de l'argent emprunté et on obtient une 
dimunition d’intérèt en payant Ia som- 
me par versements. 

Le taux d'intérèt, est en réalité très 
avantageux, On sait que dans certaines 
institutions l'intérêt est payé d'avance 
ou encore pour Îles remises anticipées: 
parfois même une commission st 
chargée pour consentir le prèt. Dans 
certains cas, on charge un minimum 
d'intérêt et des frais d'avis, 

La populaire est formelle 
ment interdite à toute spéculation de 
bourse ou opération de risque. 
SOLIDITE 

La caisse populaire puise sa grande 
solidité dans la ccllule paroissiale ou 
de groupe. Comme coopérative, elle 
appatient à ses membres et elle est 
administrée par eux, à leur profit. En 
plus, chaque caisse doit se créer un 
fonds de réserve alimenté de la taxe 
d'entrée et d'un pourcentage fixe des 
bénéfifices nets annuels. Elle se crée 
un fonds de prévoyance et un compte 
de surplus à mème les bénéfices non 
repirtis ou divisés, pour la protection 
des sociétaires en cças de perte. Ces 
divers fonds constituent lavoir propre 
de la société Ce patrimoine n’est jamais 
divisé entre les sociétaires. Seules Îles 
pertes extraordinaires peuvent Paffecter 


caisse 


Films à l'écran 


la personne de saint Pierre. L'histoire 
s'apparente à un immense mélo peu 
convaincant et peu intéressant. Le 
nouveau procédé technique en 65mm. 
permet une grande netteté de la photo- 
graphie, Les millions dépensés pour 
les décors somptueux et les costumes 
rutilants ne parviennent pas à masquer 
ke vide de l’ensemble. 

Appréciation morale: Ce film ne 
comporte pas de message spirituel mè- 
me si l’on montre l'emprise du Christ 
sur les âmes et la conversion de Fhé- 
roïîne, l'ensemble est faux et superfi- 
ciel, Adultes et adolescents. 


. + + +$ 
Diamond Head 
COTE MORALE: 
ADULTES AVEC RESERVES. 


et il continue d'augmenter jusqu'à des 
proportions de sécurité absolue. 
ADMINISTRATION 

Trois conseils ou commissions, for- 
més de sociétaires distincts, son choisis 
chaque année par l'assemblée générale, 
Ils dirigent les opérations de la caisse, 
Ce sont: 

a) un conseil d'administration 

b) une commission de crédit 

c) unc commission de surveil- 
Jance. 

Le conseil d'administration ou bu- 
reau de directeurs possède des pouvoirs 
généraux, en plus de diriger les affaires 
de Ja société, il pose les actes néces- 
saires et prend toutes Jes dispositions 
qu'il juge opportunes à Ja bonne 
marche de la société, qui ne sont pas 
de la compétence de l'assemblée gé- 
nérale où d'un autre conseil on com- 
mission. 

La commission de crédit à le con- 
trôle absolu des prèts aux sociétaires. 
Les demandes de prèts lui sont tou- 
jours soumises par Je gérant, Elle fixe 
les conditions des prèts et exige des gu- 
rantivs. ‘Tous Îles membres présents 
doivent Ctre unanimes pour que le prêt 
soit accordé, Elle voit à la rentrée des 
créances et à l'accomplissement fidèle 
des engagements pris par les emprun- 
tours. 

Le consvil de surveillance est chargé 
de surveiller toutes les opérations de 
Ja socicté. C'est l'assemblée générale 
siégant permanence à coté des 
officiers. Il veille à ce qu'ils accom- 
plissent leur devoir, Il peut en tout 
temps examiner ct vérifier les livres 
de compte du gérant, les fonds de la 
société et se rendre compte de leur 
utilisation dans l'intérêt de la caisse 
populaire. 

ELLES REPONDENT A UN BESOIN 

On demandera peut-être: pourquoi 
fonder des cuisses populaires? Pare 


en 


qu’elles répondent à un besoin, elles 
sont nécessaires, Les changements sou- 
dains de la vie économique moderne. 
nous invitent à l'économie et à l'épargne 
comme mesure de prudence et de sla- 


Hutton Upholstering 
Co. 


Housses de toutes sortes, réparations 
tentes et auvents 
Estimés gratuits 

11030 ave ‘Fél. 422-1306 


BALLE SES 


Jasper 


Morin Frères 


construction 


Entrepreneurs en 


Téléphone 422-8713 


Edifice La Survivance, Edmonton 


ASE ISRSERRELESESNANSRSSSS 


Nichols Bros. Limited 


Machinistes 


Fondeurs de cuivre et de fer. Maru- 
facture de machines à moulin à scie. 


10103-95ème rue — Tél, 422-1861 
Edmonton Rubber 
Stamp Co. Ltd. 


Fabricants d’étampes en caoutchouc 
et de sceaux 


10127-102ème rue —— ‘Tél. 422-6927 


SALSA RTERALEAUSERENN NS 


MacCosham Storage 
& Distributing Co. Ltd. 


Emmagasinage et transport 
Camions spéciaux pour meubles 


Tel, 422-6175 Edmonton 


LESLLIASESREREREALANERES SN 


H. Milton Martin 


MAISON FONDEE EN 1906 


Assurances de toutes sortes 
Tél. 422-4344 _— 714, édifice Tegler 


ALLAIT ELERRATERNES ESS 


C. R. FROST 


Company Ltd. 


Plomberie. chauffage, gaz 
Téléphone: 488-8161 
10727-124ème rue, Edmonton 


SHARE SSSNSS TS 


Fournaises à gravité — Fournaises à 
chaleur forcée — Système d’'aérage 


Edmonton Sheet Metal 


j. P. Roy Jos Tessier 
S104-114 ave, Edm. Tél. 477-5517 


EE SES 


J.-0. PILON. 


Assurances de tous genres 


Tél. bur. 424-6324 — rés. 422-6693 
Edif, Commercial—10120 ave Jasper 


ALLAN RRRRMEATERREMRUEN 


HENRI CHAMPAGNE 
PEINTRE-DECORATEUR 


Peinture de tous genres — en ville 
ou à la campagne 
13923-108 Tél. 455-2630 


AULLERSEURUMERRNNEN DER ES NE 


Investors Syndicate 
of Canada Limited 


Albert J. Parent 


Gérant Divisions Rivière-la-Paix 
Donnelly, Alta. — Tél 17 


ALLIER ESSRENNÉSN RON 


“The Rose House” 


M. Med. Des Rosiers, fleuriste 

Fleurs. fraiches et artificielles 
pour toutes occasions 

Tél: 474-2101, 474-4881 
Résidence: 474-0142 
9720 -111 ave, Edmonton, 


ave 


Alta. 


Page 7 


bilité. Les capitaux ainso formés ser- 
vent ensuite aux besoins des sociétaires 
par des prêts moralisateurs, educatifs 
ut productifs, 
LEUR SUCCES 

Il existe des caisses populaires dans 
notre province depuis 1938 et au Cana- 
da depuis 1900. C’est un canadien-fran- 
çais, Alphonse Desjardins, qui est le 
fondateur du mouvement des caisses 
populaires au Canada et même aux 
Etats-Unis, puisqu'il adressait la pa- 
role à l'assemblée de fondation de la 
caisse populaire Ste Marie, en la ville 
de Manchester au New Hamshire en 
J'année 1908. 


Au mois de décemmbre 1963, les 
Caisses Populaires de la province de 
l'Alberta avaient un actif total de 
$48,304,341. ct groupaient 102,000 
membres, Elles avaient consenti des 
prèts aux membres pour la somme de 
$206,452.175 depuis le début du mou- 
vement en cette province. 

Chaque caisse est absolument indé- 
pendante de sa voisine, comme un con- 
seil municipal Pest à l'égard de celui 
de Ja municipalité voisine, Elle n'ont 
rien coûté en argent ni de la part des 
sociétaires ni de la part des institutions 
publiques. Elles ont coûté le dévoue- 
ment et labnégation des officiers et 
des administrateurs. 

Elles coûtent quelque chose à Ja 
Province parce que nos législateurs exi- 
gent une grande surveillance. Une loi 
provinciale régit des caisses populaires 
et par ce fait les inspecteurs du pou- 
versement font une vérification annuel- 
le des livres de comptes et voient à ce 
que les caisses suivent les règlements 
imposés par la Joi. 

En terminant rappellons que Ja cais- 
se populaire entraîne à la pratique de 
l'économie et de l'épargne et que c'est 
au sein de la caisse populaire que l'on 
puisera at conviction que le travail, 
l'esprit d'économie et d'épargne sont 
premiers  IMOVens permettent 
l'acquisition de Et propriété. 


les qui 


Accordage et réparage de piano 
Vente de pianos sur commande 


9824 - 110e rue 
‘Fél. 482-3303 


LENS LERERRRLSRN EN 


GRAINES pour champs et jardins. 
Pures, fortes ct vigoureuses. Demandez 
notre catalogue nouveau du printemps 


Capital Seeds Limited 


Place du Marché—-Edmonton, Alta. 


ANSSRSSRRRRUERREREESRS RSR 


L. G. Ayotte 


Comptabilité, rapports d'impôts 
{Income Tax) 
Assurances feu, automobile 
Edifice La Survivance 
‘Tél, bur., 422-2919 — rés. 455-1883 


ARLSYSLRARLERAIERSENERES ES 


Canadian Denture 


Service 
AV. R. PETTIET 


109, éd. Baltzan, 10156-101 ruc 
‘Fél. 422-8639 Edmonton 


ARS SRLERRSRRENRRR RS 


Irénée Turcotte 


Entrepreneur en construction 
Réparations et rénovations 

de tout genre 
‘Tél 424-5332 — 11218 - 100 avenue 


SALES UESSANERSRSARNS ES 


Rolland Lefebvre 


BIJOUTIER 
Vente et réparations de montres, 
horloges, bijoux 
Réparations de rasoirs électriques 
Grandin Park Shopping Centre 
Tél. 599-6755 St-Albert 


ARIANE ROSEANTARELERR RES 


Robert Croteau 


Immeubles et assurances 


519 édifice Northern Hardware 
10201 - 104ème rue. Edmonton 
‘él. 422-5935 Rés. 488-4691 


AUSMALAMLEUNSELRERLERSERSS 


TRAVEL AGENCY. 


Vacances préparées dans votre foyer, 
sans obligation et sans frais Voyez 
R. M. (Bob) Neville, 
de Holiday Travel Agency 
10018 - 102ème rue Edmonton 
‘Tél. 424-8251 — 4122-8333 


SAIS ERRELARAEELESRLSRST A 


Librairie 


SCHOLA 
Book Store L.td. 
11540, ave Jasper 
‘Tél. 488-1212 


ALLIER EÉEELERSE SN 


Andy's Shell Service 


Essences et huiles “Shell” 


Réparations par des mécaniciens 
qualifiés — Remorques (towing)) 


10625-104 ave Tél, 422-8715 


ALLAN ESS 


ELECTROLYSME 


Voyez Mlle Pauline Vezina pour 
l'enlèvement des poils faciaux 
Althouse EÉlectrolysist Clinic 
528 édifice Tegler, Edmonton, Alta, 
Tél. 422-8433 — rés. 399-5383 
Consultation gratuite. 


ASSIS ÉLRLE RER ELAR RAM 


ESPACE A LOUER 


Page à 


Ottawa est prêt à remettre $2,500,000 
à chaque province pour le centenaire 


Ottawa, — Le gouvernement fédé- 
ral est maintenant prèt à signer avec les 
provinces les ententes qui accordent à 
chacune d'elles une somme de $2,500,- 
600. 

C'est ce que nous a déclaré M. Mau- 
rice Lamontagne, secrétaire d'Etat, à 
la sortie d’une réunion du comité fé- 
déral-provincial sur le centenaire, C't- 
tait Ja 6e réunion de ee comité, et elle 
a eu Jieu dans l'édifice central du Par- 
Jement à Ottawa. 

Cette rencontre groupait, outre M. 
Lamontagne et M. J. R. Nicholson, mi- 
nistre des Postes, des représentants 
des dix provinces canadiennes ainsi que 
du Yukon et des Territoires du nord- 
oucst, La Commission du centenaire &- 
ait représentée par ses deux commis- 
saires, MM. John Fisher et Robert 
Choquettc. 

Cette réunion avait été convoquée 
afin que Jes délégués étudient particu- 
ièrement les projets que les provinces 
se proposent d'entreprendre grâce aux 
subventions de $2,500,000 par pro- 
vince accordées par Je gouvernement 
fédéral pour a construction d'immeu- 
bles commémoratifs du centenaire. Les 
membres du comité devaient aussi pren- 
dre connaissance de l'état des travaux 
duus Ja construction de l'édifice com- 
imémoratif des Pères de la Confédéra- 
tion à Charlottetown et du projet de la 
construction d'une Place des arts à 
Québec, deux entreprises qui hénéfi- 
cient de subventions du fédéral. 

La rencontre à té des plus cordiales, 
a déclaré M. Lamontagne après Ja réu- 
uion, ct nous avons fait un autre pas 


La semaine 


Au Canada 


Toronto, -- Une législation, qui ac- 
corderait des pouvoirs sans précédent 
à Ja police de l'Ontario, fut présentée 
à lAssembléc législative de cette pro- 
vince, et suscita immédiatement de vi- 
ves critiques d’un bout. à autre du 
Canada. La Commission de police a- 
vait précédemment déposé un rap- 
port devant Ja Législature concernant 
la mise à l'étude du crime organisé en 
Ontario. La Commission demanda des 
pouvoirs accrus pour traiter Ja silua- 
tion, après quoi fut déposée la législa- 
tion, par Je gouvernement du premier 
ministre Robarts, proposant d'accorder 
à la police le pouvoir de détenir se- 
crètement, sans bénéfice d’avacat con- 
seil, pour des périodes indéfinies tant 
que les détenus refusent de témoigner. 
C'est le procureur général, M. Frede- 
rick Cass, qui proposa cette loi, qui 
fut accueillie par des clameurs publi- 
ques. M. Robarts propose ensuite de 
la retirer de l'ordre du jour de l'As- 
scmblée législative, et de laisser aux 
soins du comité légal de la législature, 
mais les partis de l'opposition. attaquent 
la proposition du premier ministre ct 
demandent de la retirer  complète- 
ment. 


Li #* # 


Ottawa. — Harold Banks est destitué 
de ses fonctions de directeur canadien 
du Syndicat international des Gens de 
Mer par la Commission des Syndicats 
des Marins. De son côté le président 
américain du Syndicat international des 
Gens de Mer, M. Paul Hall, arrive au 
Canada, et affirme que la destitution 
de Banks pourra causer des ennuis aux 
navires canadiens qui s’arrêteront dans 
lés ports américains des Grands Lacs. 
Pendant ce temps, le ministre fédéral 
du Travail, Fhon. M. MacEachen. af. 
firme que le gouvernement Jibéral ne 
bronchera pas devant les menaces. Le 
Conseil de tutelle des syndicats mariti- 
mes canadiens place à la tête du puis- 
sant syndicat international des Marins 
du Canada, M. Charles Turner, qui 
travaille depuis deux mois pour Je 
compte des trois commissaires de tu- 
ivlle. 

+ + + 

Ottawa. — Le projet impatiemment 
attendu de caisse de retraite est dépo- 
sé aux Communes et l'accueuil des 
conservateurs est remarquablement fa- 
vorable. Ils affirment qu'ils appuicront 
le projet sans conditions ni réserves, 
Un comité mixte du Sénat et des Com- 
munes le modifiera ct le projet sera 
unsuite renvoyé à li Chambre qui lui 
fera subir la troisième lecture, Le gou- 
vernement souhaite que le program- 
mé entrera en vigueur lan prochain 
et les cotisation commencent en janvier 
1965. Ces cotisations seront obliga- 
toires pour Ja grande majorité des 
employés et facultatives pour les per- 
sonnes travaillant à leur compte. Les 
cotisations seront déduites à la source, 
comme pour l'impôt fédéral. 

# La * 


Ottawa. — Le gouvernement mino- 
ritaire libéral franchit un autre obsta- 
cle Jorsqu'une motion de blâme du 
Nouveau parti démocratique est dé- 
faite par un vote de 180 voix contre 
20 à la Chambre des communes. La 
motion de censure reprachait au gou- 
vernement Pearson de ne pas avoir ré- 
duit le budget de défense en vue de 
récupérer des fonds pour le dévelop- 
pement économique du Canada et Pai. 
de aux pays en voic de développement. 
Huit créditistes ont appuyé les néa- 
démocrates, tandis que sept autres 
créditistes et 70 conservateurs ont ap- 
puyé les- libéraux. Les conservateurs 
viennent à l’assaut le lendemain et 
déposent une mation attaquant le gou- 
vernioment libéral pour ses dépenses 
accrues ét Je déficit financier tel que 
décrits dans le nouveau budget pour 
l'année fiscale 1964-65. 


impurtant vers le succès des célébra 
tions de 1967. 

De toutes les provinces, seule lOn- 
tuio n'a pas encore fait connaitre son 
intention quant à l'utilisation de la 
subvention spéciale de deux millions ct 
demi du gouvernement fédéral. Cette 
province était représentée À cette as- 
semblée par M. F. M. Cass, procureur 
général et M. W. M. Melntyre, sceré- 
taire du cabinet. 

Quant aux deux provinces de Qué- 
bec ct. File du Prince-Edouard, elles 
sont exclues de ce plan vu qu’elles ont 
déjà bénéficié de subventions pour la 
construction des édifices déjà mention- 
nées, à Québec ct à Charlottetown. 

Souliguons que chacune de ces deux 
subventions dépassera de $300,000 cel- 
les que recevront les autres provinces. 
Ainsi, le coût total de chacun de ces 
édifices atteindra $5,600,444, dont $2,- 
800,000 viendra du fédéral. 

Toutes les provinces représentées 
ont accepté le principe de cette sub- 
vention de $2,500,000 et plusieurs ont 
déja fait connaître leur intention, Ainsi, 
Ja Colombie-Britinnique construira un 
coutre des arts, de même que le Ma- 
nitoba et Terre-Neuve, La Nouvelle- 
Écosse a l'intention de construire un 
centre médical et le Nouveau-Bruns- 
wick, un édifice qui servira à Tadmi- 
nistration provinciale et dont la sub- 
vention fédérale ne défragers qu'un 
peu moins de la moitié du coût total, 
OTTAWA: 

La ville d'Ottawa, à cause de son 
statut de capitale nationale, sera dans 
une position privilégiée visävis des 
autres villes canadiennes. Elle bénéfi- 
cicra d’abord de la Place des arts, dont 
le coût scra entièrement défrayé par 
le fédéral et elle vivra l'apogée de plu- 
sieurs manifestations à caractère na- 
tional. 


Le comité fédéral-pravincial du Cen- 
tenaire a fixé les objectifs généraux 
du programme du Centenaire, formulé 
les buts envisagés, approuvé les condi- 
tions régissant les subventions fédéra- 
les et accepté, en principe, divers pro- 
jets concernant les célébrations de l’an- 
née centenaire, 

Ce comité a mis en ocuvre, plus par- 
ticulièrement, le programme des sub- 
ventions pour la réalisation de projets 
locaux ct régionaux et, le programme 
des subventions de $2,500,000 par pro- 
vince pour Ja construction d'immeubles 
commémoratifs. 

Ce dernier programme d'aide addi- 
tionnelle disait M. Maurice Lamonta- 
gne, est la dernière sortie de fonds que 
fait le gwonvernement fédéral, Nous 
continuerons certes à nous y intéresser 
de très près pur la promotion de pro- 
jets qui ne demanderont pas de mise 
de fonds directe et en accordant tou- 
te notre collaboration aux organismes 
privés ainsi qu'aux gouvernements pro- 
vinciaux et municipaux qui nous le de- 
manderont, 


Mer Tessier . 


wuite de la page 1) 


tivement mêlé à tous les mouvements, 
il était alors un des citoyens les plus 
en vuc d'Edmonton. Acteur et metteur 
en scène consommé, sa troupe rempor- 
{ait partout de francs succès. Les an- 
ciens n'ont jamais oublié ses interpré- 
iations du rôle de Périchon dans “Le 
voyage de Monsieur Périchon”. 

C'est en 1916 qu'il put enfin réali- 
ser son rêve de devenir prêtre. Après 
avoir étudié les sciences sacrées privé- 
ment pendant deux ans, tout en conti- 
nuant son travail aux écoles séparées, 
il entrait au Séminaire St-Joscph en 
191$ pour être ordonné prêtre par le 
regretté Mgr Grouurd, le 25 mars 1920: 
il était âgé de 38 ans. 

Les autorités ceclésiastiques lui assi- 
gnérent Ja paroisse de Lafond où il 
exXcrça son ministère pendant 10 ans. 
En 1920, on le trouvé euré de St- 
Edmond de Calder et c'est en 1934 
que Mgr O'Leary le nommait curé de 
Legal. En 1947, il était appelé à rem- 
placer Mgr Maxime Pilon, p.d., com- 
me curé de Morinville, poste qu’il oc- 
cupa jusqu'en 1956. En 1950, à la 
demande de SE, Mgr J. H. MacDonald, 
l'Eglise reconnut ses mérites en le 
nommant prélat domestique. Retiré à 
Edmonton, Mgr Tessier continua à ren- 
dre service à ses confrères dans le mi- 
nistére tant que ses forces physiques le 
lui permirent, Sentant sa vitalité dimi- 
nier sensiblement, il décida de se reti- 
rer à l’hôpital St-Joseph où la mort 
est venue à sa rencontre. 

Durant les 38 années de sa vic acti- 
ve, Mgr Tessier mit au service de Dieu, 
de l'Eglise ct des âmes tous ses ta- 
lents naturels, qui étaient nombreux, 
ainsi qu'une grande foi surnaturelle et 
un zèle apostolique qui Je fit se dépen- 
ser au plus grand bien de tous. L'en- 
fance et Ja jeunesse furent cependant 
la partie choisie de son troupeau. 

Un frère ct trois soeurs survivent à 
Mer Tessier: Joseph, d'Edmonton, Mme 
Germaine Burger et Mme Graziclla Tru- 
delle, toutes deux d'Edmonton, et Mme 
Jeanne Ash, de Montréal, Il était l'on- 
cle du RP, Pierre Burger, franciscain, 
de Vancouver, 

Lundi soir dernier, ses confrères dans 
le sacerdoce se réunirent autour de sa 
dépouille funèbre pour réciter l'Office 
des Morts en Ja cathédrale St-Joseph, 
et mardi, le service funèbre fut célébré 
également à la cathédrale St-Joseph. 

“La Survivance” présente ses sincè. 
res condoléances aux membres de sa 
famille ainsi qu'aux antorités ceclésias- 
tiques, 


LA SURVIVANCE 


Un budget pour les beatles . .. 


PT ESENENNERRUREES 


MIREAAEMTTEUR 


BALLOT 
BOXES ‘ 


Hockey 


(suite de la page 1) 


deux buts mais ils ne s'avouaient pas 
vaincus, car d’une façon ou d’une aut- 
res, à la fin de la troisième période, 
aidés de leur entraineur, Paul Denis, 
ils avaient égalisé les points en gagnant 
por un pointage de 5 à 3. T1 leur fallut 
donc deux périodes supplémentaires 
pour décrocher la victoire décisive. 

Le 15 mars, au Edmonton Gardens, 
nos Midgets et nos Bantams couron- 
naient la saison de hockey en rem- 
portant à leur tour Île “Customhouse 
Midget Trophy” ct le “K of C Council 
1184 Bantan Trophy” présentés an- 
nuellement aux champions Midgets et 
Bantams de la ville (Kof C) En gagnant 
par 4 à 2, contre Saint-Andrew”’s les 
Midgets, entraînés par Adrien Bouchard 
recevaient ce trophée pour la troisième 
année consécutive, De l’autre coté, nos 
Bantams pilotés par Je R. Frère Omer 
Lafrance, OMI, infligeaient une défaite 
humiliante de 7 à 0 à léquipe de 
Saint-Patrick’s. Ainsi pour la première 
fois dans la vie du Collège, nos Ban- 
&ums méritaient un tel honneur. 

En résumé, félicitations aux entrai- 
neurs, aux équipes cllesmèmes et sur- 
tout au R. P. Paul-Antoine Hudon, 
OMI, préfêt des jeux au Gollège, qui 
Sest donné inlassablement à Yorgani- 
sation de nos sports et surlout à cului 
du hockey. Donc au Père Hudon, 


“three checrs” d'appréciation. 


Adrien Bouchard. 


OYEZ! OYE 
Mesdames et Messie] 
18 avril 


Quinzième Cabane à sucre. or M 
sée par le cercle Edmonton de Y'Acpli 
au Pavillon des ventes. «ur Je te L 
de l'Exposition. | 


Un ‘’Mosquito”’, 
au Musée de l'air 


Toronto. — L'un des trois der. MR 
“Mosquito” du Canada sera proc: M 
nement expédié au Muséc aéronayi 
que de l'Alberta 

Les bimoteurs de ce type, co 
en bois, se couvrirent de gloire ni 
le Second conflit mondial, alors qu 
servirent aussi bien de chasseurs 0 
de bombardiers ou d'avions de T8 | 
naissance à hautc altitude. 1] sen co. 
truisit 8,000 dans les années ‘40, dd 
plus de 1,100 aux avionneries Av 
de Malton, en Ontario. 

Les deux autres “Mosquito” cl 
diens servent encore à des vols de 
levé cartographique, sous les couler 
de la compagnie Spartan Air Serie] 
Cette compagnie a été fondée par vi 
ancien pilote de “Mosquito”, M, Ji 
Roberts. 


FERD NADON 
BIJOUTIER 
REPARATION DE MONTRES 

ET BIJOUX 
en face de la “Bay” 
10115 - 109%ème rue Edmonton 


Le sedan Nova Chevy II 64, 2 portes (empattement 110”) 


EME 


Le coupé sport Sting Ray Corvette 64 (empattement 95° ) 


Des voitures économiques et de luxe, des voitures sportives et 


Une valeur General Motors 


de sport, des 


voitures petites et grandes, longues et courtes, familiales et personnelles 


45 MODÈLES DE VOITURES 


chez le concessionnaire Chevrolet: un vrai “salon” de l’automobile 


On pourrait poursuivre cette énumération à l'infini si la place 
ne faisait pas défaut, en mentionnant tous les moteurs Chevrolet, 
depuis le 4-cyl. 153 de 90 CV (le plus économique!) monté dans 
la Chevy Il, jusqu’au V8 409 de 425 CV (le plus fougueux!), 
monté moyennant supplément dans la grande Chevrolet. On 
pourrait faire les plus grands éloges du choix de transmissions 
accouplées à ces moteurs, qui donnent aux Chev- 
rolet la plus grande vivacité! On pourrait s’exta- 
sier sur le choix tellement étendu de couleurs de 
carrosseries et de garnitures intérieures, qui 
donne aux dames le même plaisir de choisir et 


LES CHAMPIONNES DE LA ROUTE 


des organes mécaniques importants co 
traction et des accessoires de luxe comm 


FM. Mais il vaut mieux 
démonstration au conces 
vous montrerra la voitu 
sions et du prix désirés, 


e la nouvelle radio AM- 
laisser le soin de cette 
Sionnaire Chevrolet qui 
re du modèle, des dimen- 
et vous prouvera combien 


ce prix est modéré pour une voiture de cette qualité. 


Chevrolet - Chevelle - Chevy II - Corvair - 


Voyez le concessionnaire Chevrolet de votre localité 


Corvette 


Tremblay’s Garage Ltd., Morinvilie, Alta.